C’est en ces termes que Sophie Le Faou, animatrice socioculturelle, parle de l’Espace Plein Ciel qu’elle a découvert en 2008 et qu’elle n’a plus quitté.
Ce service atypique, unique en France, est né en 1994, grâce à la volonté d’une équipe pluridisciplinaire et le soutien indispensable de la Fondation.
Hors des soins, des bruits de machines, des blouses blanches et du cadre médical, l’Espace Plein Ciel permet aux jeunes malades de se ressourcer dans un cadre qui leur est familier, car créé à leur image et évoluant selon leurs envies. Une équipe de bénévoles accompagne ces jeunes dans des activités de créativité et de loisirs : instruments de musique, jeux de société et vidéos, films, baby-foot, billard sont à leur disposition. La mélodie du piano se mêle au son de la batterie dans la salle de musique, tandis que de la cuisine s’échappent les bonnes odeurs de chocolat ou de crêpes rajoutant à cette joyeuse atmosphère une note apaisante et chaleureuse.
Bénévoles, animateurs professionnels ou jeunes effectuant leur service civique élaborent, tout au long de l’année, des projets culturels qui conduisent les patients à créer, évoluer, se révéler, s’épanouir. L’Espace Plein Ciel est avant tout un lieu de mixité sociale et culturelle, de rencontres, d’échanges … de vie !
La mission de Sophie consiste à prendre en charge un individu dans sa globalité, au sein d’un environnement spécifique en lui transmettant les outils éducatifs et culturels qui favoriseront son épanouissement personnel. L’adaptabilité est le mot d’ordre et cette parenthèse au milieu des soins, renforce la conviction de Sophie que l’animation participe fondamentalement du bien-être à l’hôpital.
Ce sont cet ensemble de richesses et l’identité propre de ce service qui nourrissent son engagement auprès de tous les jeunes patients qui luttent pour un avenir meilleur, une vie à construire, des projets à vivre.
La Fondation a financé l’Espace Plein Ciel de Necker pour un montant de 125 000 euros.
Elle a également accompagné la création des Espaces Plein Ciel du CHU Gatien de Clocheville de Tours, de l’Hôpital Robert Debré AP-HP à Paris, du CH de Chambéry et du CH de Vandoeuvre les Nancy à hauteur de 183 191 euros.