Ils se mobilisent pour Pièces Jaunes 2018

Marie-Laure Bertin : pièces jaunes de A à Z

Habitante de l’Eure, Marie-Laure se prépare pour sa 6ème campagne Pièces Jaunes, dans sa commune et son canton. Elle a encore à l’esprit ce jour où son fils hospitalisé, qui s’ennuyait terriblement dans sa chambre, a découvert un récit qui l’a passionné dans un des livres de la bibliothèque de l’établissement, financée grâce à Pièces Jaunes. Marie-Laure s’intéresse alors à cette Fondation qui apporte un peu de soleil et de réconfort à l’hôpital et décide de se mobiliser lors de la prochaine campagne. Premier obstacle : le bureau de Poste ne disposait pas de tirelires ! Qu’à cela ne tienne, elle consulte Internet et passe commande. Elle distribue tirelires et posters chez les commerçants mais quelques semaines plus tard, c’est la désillusion : les tirelires n’ont pas été montées dans la plupart des cas. Raison invoquée : le montage des petites boites prend trop de temps ou est trop compliqué. Alors, il lui vient une idée : et si elle prenait en charge la construction des tirelires ? Elle les livrerait, prêtes à être remplies. C’est ce qu’elle fait l’année suivante. Les commerçants et les écoles jouent le jeu.  Depuis, Marie-Laure continue à assurer sa mission de A à Z ; distribution, reprise, pesée et dépôt à la Poste. Les résultats sont au rendez-vous : au début, une dizaine de points d’accueil, aujourd’hui une quarantaine et la collecte va croissant. Bravo Marie-Laure !

Collège Henri Bergson de Garches (92) : une collecte rondement menée

L’an dernier, le Collège Henri Bergson de Garches s’est mobilisé pour Pièces Jaunes dans le cadre d’une action citoyenne à l’échelle de l’établissement. Cette initiative a été relayée grâce à une information diffusée aux élèves par les délégués de classe, via le carnet de correspondance puis aux professeurs, via leur casier. Tous les membres de la communauté éducative ont été invités à soutenir activement l’opération de solidarité en faveur des enfants et adolescents hospitalisés en déposant des pièces dans les tirelires situées à la loge, au CDI, en salle des professeurs. Résultat de cette implication collective : plus de 78 kg de pièces récoltées, grâce à la générosité des élèves alliée à celle de la communauté scolaire. Les élèves ont reçu un diplôme, remis par le Professeur principal, qui les a félicités pour leur investissement dans cette action citoyenne. Toute l’équipe du Collège Henri Bergson aborde la 29 ème édition de Pièces Jaunes avec la même détermination et le désir de faire encore mieux ! Bel exemple à suivre !

MADIBA : soirée Gospel au bénéfice de Pièces Jaunes

Fabrice Gardie est président de la Chorale Gospel MADIBA, association dont le siège se trouve à Laval, en  Mayenne. Ce groupe amateur s’est formé il y a 10 ans;  très connu sur le plan local, il dépasse aujourd’hui les limites de son département. Suivis par France Bleu Mayenne, les 35 choristes vont réaliser leur vœu : se produire au Théâtre de Laval, accompagnés par un orchestre de jazz. Mais parce qu’ils ne font pas seulement preuve de talent mais aussi de générosité, ils ont décidé, avec l’approbation de la direction du Théâtre de Laval, de dédier leur concert aux enfants et adolescents hospitalisés, par le biais de Pièces Jaunes 2018. L’équipe de la Fondation, très touchée par cette belle initiative, a assuré Fabrice Gardie qu’elle la relayerait au moyen de tous les supports de communication dont elle dispose. Alors, chers donateurs et amis de la Mayenne et des environs, si vous voulez passer une très belle soirée sous le signe de la générosité, rendez-vous le 10 mars à 20h30 au Théâtre de Laval. Nous comptons sur vous !

 

L’Espace Méditerranéen de l’Adolescence : une structure innovante pour les adolescents et leurs familles.

l’Espace Méditerranéen

Il s’agit d’un hôpital inédit, créé par le Professeur Marcel Rufo au sein de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, en interaction avec la Ville de Marseille et sa région, exclusivement dédié aux adolescents. Inauguré en juin 2012 en présence de Bernadette Chirac, l’EMA est bâti autour de l’idée de « réhabilitation des adolescents malades ». Les jeunes qui y sont accueillis ont été atteints d’un cancer, souffrent de troubles du comportement alimentaire, de diabète, de dépression ou de phobie scolaire. Tous bénéficient d’un suivi médical complet dont la richesse consiste non seulement à associer les partenaires de soins mais également à introduire la culture comme élément fondamental du projet. Elle englobe l’art, l’expression culturelle, le sport et l’enseignement. Cette structure unique permet de réunir en un même lieu une série d’unités fonctionnelles couvrant le champ de cette période de la vie difficile, mais par ailleurs décisive pour l’avenir.

Les activités sont proposées sur une superficie de 800 m2 : médiathèque, espace musique comportant un studio d’enregistrement animé par des étudiants en journalisme, salle de sport, ateliers de danse et d’arts plastiques et un studio d’enregistrement. Quant au vaste parc dont disposait l’hôpital Salvator, il a été totalement réhabilité pour répondre aux exigences d’un accueil totalement repensé des adolescents et de leurs familles.

La Fondation a soutenu ce projet grâce à une subvention globale de 1 500 000 euros versée aux différentes étapes de sa conception. 

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Une Maison de répit à Lyon pour soulager les malades et leur famille

Maison de répit Lyon

La Maison de répit de Lyon a pour but d’offrir un temps de pause aux enfants et jeunes adultes souffrant d’une pathologie chronique grave, ainsi qu’à leurs proches aidants. Cette prise en charge ponctuelle mais intégrale du patient offre une parenthèse de repos dans un parcours de santé souvent long et difficile, en vue d’un retour apaisé au domicile. Située au cœur d’un parc boisé d’un hectare à Tassin la Demi-Lune, cette Maison de répit mettra à disposition 30 studios familiaux privatifs offrant une chambre, une salle de bain, un coin cuisine et un espace de vie. Des salles communes de restauration, de repos et de loisirs favoriseront également les échanges entre les résidents et leurs proches.

Le répit, un enjeu de société

Ils sont plus de 8 millions* en France à accompagner un proche malade ou en situation de handicap. Parents, conjoints ou amis, ces aidants assurent le suivi médical de leur proche, prenant soin de lui et de son environnement, et ce parfois au détriment de leur propre santé. Pleinement dévoués, présents jour et nuit, les aidants finissent par s’épuiser. Aussi, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a souhaité accompagner la création de projets consacrés à la question du répit. Le répit permet un accompagnement global et durable des personnes malades et de leurs aidants. Ces lieux refuges permettent aux aidants de bénéficier d’un temps de pause ponctuel, programmé ou d’urgence, en confiant leur proche à un établissement spécialisé lorsque la situation le demande.

Ce projet a bénéficié d’une subvention Pièces Jaunes de 500 000 euros.

Ecoles : Pièces Jaunes… au programme !

Les lycéens d’aujourd’hui ont grandi avec les Pièces Jaunes !

En effet, qui n’a pas rempli sa tirelire lorsqu’il était à l’école, ou « fait les poches » de ses proches pour participer à l’amélioration de la vie des enfants hospitalisés ?

Ils sont encore nombreux, une fois adolescents, à se mobiliser pour cette cause qui leur tient à cœur en organisant des collectes au sein de leur établissement mais aussi des événements à l’extérieur (culturels, sportifs ou gastronomiques). La Fondation a d’ailleurs relayé de généreuses initiatives dans de précédentes newsletters ou sur ses réseaux sociaux.

Cette année, nous avons été très heureux de constater à nouveau leur engouement pour notre opération de solidarité puisque certains en classe de 1ère et terminale ST2S (Section Sciences et Technologie de la Santé et du Social) l’ont choisie comme sujet de rapport ou de mémoire.

Comment ce processus s’est-t-il mis en place ?

Tout d’abord, plusieurs élèves ont contacté la Fondation par téléphone pour exposer leurs projets. Tous nous ont été reconnaissants de l’intérêt accordé à leur demande, de notre écoute et de notre disponibilité mais surtout de la garantie d’un suivi pour mener à bien leur travail.

Ainsi Estelle, Capucine et Carla ont décidé d’entreprendre une réflexion sur la Transition, le dernier axe d’intervention de la Fondation, en s’appuyant sur l’exemple de « la Suite » de l’hôpital Necker-Enfants Malades AP-HP de Paris. Toutes trois ont reçu une importante documentation et un rendez-vous sur place a été organisé avec l’un des porteurs du projet.

Inès, Madleen et Kimberley, scolarisées à Trappes, ont choisi la Fondation en tant que structure à but caritatif pour l’exposé qui allait compter pour leur passage en terminale. Le point de départ de notre collaboration a été un questionnaire sur l’historique, les objectifs ou les perspectives. Plusieurs échanges téléphoniques et des contacts directs ont alimenté ce travail dont elles étaient très satisfaites.

Quant à Camille et ses deux camarades, elles se sont passionnées pour le programme que la Fondation mène en faveur des Aidants, ces parents, conjoints, amis qui accompagnent un proche malade ou en situation de handicap. La matinale qui leur a été consacrée en octobre dernier et les réalisations que nous finançons dans le cadre du répit ont été riches d’enseignements pour nos lycéennes qui ont rendu un exposé de qualité.

Bien d’autres exemples témoignent de l’intérêt que suscite notre action auprès des jeunes qui ont compris comment de simples petites pièces collectées chaque année, pouvaient contribuer à changer le quotidien des plus fragiles !

Un grand merci également aux enseignants « solidaires » qui ont encadré ces élèves avec une bienveillance certaine, une grande disponibilité et une générosité infinie.

Bonnes vacances à tous et à la rentrée pour poursuivre cette enrichissante collaboration !

Cérémonie de remerciements 2017

Chaque année, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France récompense des établissements hospitaliers qui se sont particulièrement mobilisés dans le cadre des opérations Pièces Jaunes et +de Vie.

15 lauréats ont été primés !! ?
Bravo à tous et rendez-vous l’année prochaine !! ??

<< Prix +de Vie 2016 >>
1er Prix – 7 700 € – CH Pont-de-Vaux
2ème Prix – 3 100 € – EHPAD – La Louisiane à Pionsat
3ème Prix – 1 600 € – CH Saint-Jean De-Maurienne

<< Prix Pièces Jaunes 2017 >>
1er Prix – 7 700 € – IEM Charlemagne à Ballan, Centre, France
2ème Prix – 3 100 € – CH de Dieppe
3ème Prix – 1 600 € – CHU de Nantes

<< Prix Hélioscope-GMF 2017 >>
1er Prix – 7 500 € – Hôpital Henry Gabrielle à Saint-Genis-Laval
2ème Prix – 6 000 € – CH de Valence, Rhone-Alpes, France
3ème Prix – 4 500 € – CH de Cannes
4ème Prix – 3 000 € – Hôpital Robert Debré Paris
5ème Prix – 1 500 € – CH Aire-sur-la-Lys
Prix Coup de Coeur – 1 500 € – CH Salon-de-Provence

<< Prix AG2R LA MONDIALE 2016 >>
Prix de l’Autonomie – 2 500 € – EHPAD les Avens à Peyrestortes
Prix du Lien Social – 2 500 € – EHPAD Vuidet à La Capelle
Prix du Bien Etre – 2 500 € – EPSM JM Charcot à Caudan
Prix Coup de Coeur – 2 500 € – Centre de gérontologie à Chevreuse

Si vous souhaitez également participer à ces Prix, vous trouverez les formulaires sur notre site internet, rubrique Espace Hôpitaux.

Professeur Philippe Touraine : un porteur de projet investi

Si TRANSEND est porté par un collectif de services de médecine adulte de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, le directeur de ce projet est le Professeur Philippe Touraine.

Chef du service d’endocrinologie adulte et médecine de la reproduction, le Professeur Touraine a travaillé auparavant 15 ans à l’hôpital Necker, en relation directe avec le service d’endocrinologie pédiatrique.  Il a ainsi pu constater combien le passage entre vie pédiatrique et vie adulte pouvait être douloureux. En effet, quitter un service pédiatrique apparaît parfois comme une vraie rupture pour le jeune adulte et son entourage. L’hôpital d’adultes est vécu comme impersonnel et l’étendue de certains établissements renforce encore l’impression d’être perdu ; on ne sait pas à qui s’adresser, il est difficile de cohabiter avec des adultes souffrant de la même maladie qui s’est aggravée avec le temps, les consultations sont souvent trop courtes et inadaptées à la situation, autant de difficultés qui ont parfois créé toutes les conditions requises pour induire l’échec de la prise en charge au moment de la transition.

Une transition réussie, tel était donc le cheval de bataille du Professeur Touraine. L’arrivée dans son équipe d’une psychologue très impliquée dans la prise en charge de patients en transition et l’installation dans une unité où sont regroupés les services de diabétologie, endocrinologie et nutrition, ont été des catalyseurs pour permettre la mise en œuvre d’un vaste projet autour du parcours de soins des patients porteurs de maladies graves, notamment chroniques ou rares à leur arrivée dans le secteur adulte : TRANSEND était né !

Ce projet qui n’aurait pu se faire sans le soutien du Directeur de la Pitié-Salpêtrière, a fédéré tous les corps de métiers : secrétaires, infirmières, diététiciennes, psychologues, cadres de santé, représentants d’associations de patients, médecins de ville….Tous ont répondu présents et contribué à la construction de ce parcours.

Quant au concours que la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a apporté à la réalisation de cette entreprise novatrice, il a été primordial ; le Professeur Touraine se plaît à le rappeler, lui qui qualifie la Fondation « d’exigeante, à la recherche de projets de qualité à valoriser, ce qui fait d’elle un partenaire privilégié ».

Transend : un exemple de projet d’espace Transition en médecine adulte

Parmi les 23 projets émanant de la France entière pour un montant de 1.64 million d’euros, l’Espace TRANSEND à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, a été inauguré le 15 mars dernier.

Le projet TRANSEND (TRANSition Endocrinologie Nutrition Diabète) est le fruit d’une collaboration de longue date entre les services de médecine adulte de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière et les 4 principaux hôpitaux pédiatriques parisiens, de l’Hôpital Gustave Roussy en région parisienne et de l’Hôpital Marin de Hendaye. C’est un projet médical qui inclut les dimensions médico-sociales et éducatives au service de jeunes présentant des maladies chroniques, soit des maladies rares endocriniennes, gynécologiques, métaboliques, soit des formes graves de maladies plus courantes comme l’obésité et le diabète.

Un espace dédié, confortable et coloré, où s’organise la prise en charge des jeunes patients en relais de la pédiatrie et en lien étroit avec elle, a donc été aménagé au sein de La Pitié-Salpêtrière, hôpital d’adultes, grâce à une subvention de la Fondation de 203 000 euros. Un coordonnateur a pour mission de faciliter l’interface avec les équipes soignantes et d’aider le jeune à trouver ses marques dans cette nouvelle étape de son itinéraire médical, personnel, psychologique et social.

Cette prise en charge novatrice requiert un état d’esprit, des pratiques et une organisation propice à l’écoute et au dialogue avec le jeune et ses parents, dans une ambiance sereine et chaleureuse. Les principaux bénéfices attendus tant pour le patient que pour sa famille consistent en une transition plus fluide et sereine, une appropriation de l’équipe adulte, une coordination optimale des soins, un accès simplifié aux professionnels, une prévention et une communication adaptées à la jeune génération et enfin un suivi durable.

Environ 200 jeunes patients devraient bénéficier chaque année de l’espace TRANSEND.

Parce qu’on considère que 60% des transferts adultes vers le secteur adulte posent problème et que c’est un enjeu de santé publique majeur, la Fondation poursuit son programme Transition avec détermination. C’est ainsi que cette année, six établissements nous ont sollicités pour mettre en œuvre de beaux projets en faveur de jeunes patients.

Suivi des jeunes patients lors du transfert en médecine adulte

Le Docteur Magalie Ladouceur, cardiologue, spécialiste des Cardiopathies Congénitales de l’Adolescent et de l’adulte à l’hôpital Necker Enfants malades et à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (HEGP) et Séverine Moulière, infirmière coordinatrice à l’HEGP ont animé une Matinale à la Fondation sur le thème :

Transition : comment éviter la rupture de suivi des jeunes patients en favorisant leur accueil en médecine adulte ?

La moitié des adolescents malades arrêtent leur suivi médical au moment de rejoindre le service de médecine pour adultes. Le service spécialisé dans les cardiopathies congénitales de l’HEGP a pris ce problème à bras le corps pour accompagner dans les meilleures conditions, ce passage de la médecine pédiatrique à la médecine adulte.

La stratégie mise en place repose sur deux points :

Préparer l’ado/jeune adulte et ses parents :

-Mettre en place des temps d’éducation thérapeutique.

-Préparer leur projet de vie.

-Promouvoir l’intégration sociale et professionnelle du patient.

Planifier la Transition et le transfert :

L’infirmière coordinatrice joue un rôle considérable auprès des patients en rupture de traitement :

Elle coordonne le parcours de soins en apportant une information adéquate, en veillant à la bonne organisation du séjour et en diminuant le plus possible le nombre des interlocuteurs.

Elle explique le fonctionnement d’un hôpital d’adultes.

Elle éduque après l’évaluation chez le patient des connaissances de sa pathologie et de ses médicaments, de sa compréhension, de son mode de vie et de ses projets. Elle organise des séances éducatives, des ateliers pour informer et libérer la parole avec différents intervenants sur la pathologie, la diététique, l’hygiène de vie.

Elle sécurise en gérant les appels téléphoniques et les mails, en aidant le patient à programmer son suivi et en poursuivant son éducation thérapeutique.

Conclusion :

Un suivi par un centre expert entraine une diminution de la morbidité et de la mortalité. Lier questions médicales et projet de vie, organiser des séances éducatives, des ateliers sont autant de démarches innovantes qui apportent beaucoup au patient dans son autonomisation et l’appréhension de sa maladie.

Quand un château en ruines devient une chaleureuse maison de répit pour tous !

Sur la commune rurale de Fontan, près de Menton dans les Alpes Maritimes, un domaine datant du 19ème siècle se trouvait à l’abandon  depuis de nombreuses années : le Château de La Causéga. Sous l’impulsion de sa dynamique directrice, Christine Scaramozzino, l’association La Maison du Bonheur, implantée à Nice, a convaincu la mairie de Menton, propriétaire du site, de le mettre à sa disposition, afin d’y créer un lieu de répit accessible en dehors des périodes d’hospitalisation et adapté à la perte d’autonomie.

Lorsque la maladie ou le handicap touche une famille, sa cohésion et son fonctionnement s’en trouvent considérablement affectés. C’est au maintien de cet équilibre fragile que contribue l’association la Maison du Bonheur, notamment à la Maison des Familles du CHU de Nice, que la Fondation a accompagnée à hauteur de 140 000 euros.

Avec le Château de La Causéga une fois restauré, elle entend aller encore plus loin dans sa démarche en créant non seulement un lieu où les familles pourront se ressourcer mais également :

  • Un centre d’animation et de formation autour de la santé
  • Un cœur d’animations culturelles
  • Un pôle local de ressources pour les associations ouvert à tous les acteurs du territoire afin de favoriser son intégration dans le tissu local
  • Un endroit où seront pratiquées toutes sortes d’activités ludiques ouvertes à tous et adaptées aux différents types de handicaps.

Une équipe composée de 7 salariés et de 20 bénévoles aux missions les plus diverses, assureront le fonctionnement de ce lieu de répit qui participe d’une démarche tout à fait novatrice ; il s’adresse, pour une durée pouvant aller jusqu’à trois semaines à des personnes malades ou dépendantes, accompagnées de leurs proches. Il leur propose repos, soutien, convivialité, accès aux activités ludiques ou droit à ne rien faire, découverte, échanges, transfert de connaissances et de compétences….

Hier une friche, aujourd’hui un lieu pour tous !

Christine Scaramozzino, forte d’une riche expérience et motivée par un réel besoin exprimé par les aidants, a mené un véritable combat et mobilisé toutes les énergies autour de ce projet fédérateur. En effet, ce site qui a longtemps accueilli des colonies de vacances, cher aux habitants de Fontan, va retrouver une nouvelle vie dans le respect de l’environnement. L’interaction et la mutualisation des compétences et des personnes créeront une véritable dynamique dans le village et dans toute la vallée de la Roya. Des emplois seront créés et les entreprises et commerces locaux verront leur activité augmenter. Une bouffée d’oxygène pour les patients, les familles, le village et la vallée !

La Fondation, très heureuse d’accompagner ce projet, l’a financé à hauteur de 200 000 euros. Elle a soutenu 3 autres projets en matière de répit, son dernier axe d’intervention : le Phare des Sourires avec l’Hôpital de La Timone  AP-HM de Marseille, la Maison de répit Belle Etoile avec le Centre Hospitalier Henri GUERIN de Pierrefeu du Var et la Maison des Aidants dans l’agglomération lyonnaise avec le Centre Léon BERARD pour un montant global de 655 000 euros.

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