Une Maison de répit à Lyon pour soulager les malades et leur famille

Maison de répit Lyon

La Maison de répit de Lyon a pour but d’offrir un temps de pause aux enfants et jeunes adultes souffrant d’une pathologie chronique grave, ainsi qu’à leurs proches aidants. Cette prise en charge ponctuelle mais intégrale du patient offre une parenthèse de repos dans un parcours de santé souvent long et difficile, en vue d’un retour apaisé au domicile. Située au cœur d’un parc boisé d’un hectare à Tassin la Demi-Lune, cette Maison de répit mettra à disposition 30 studios familiaux privatifs offrant une chambre, une salle de bain, un coin cuisine et un espace de vie. Des salles communes de restauration, de repos et de loisirs favoriseront également les échanges entre les résidents et leurs proches.

Le répit, un enjeu de société

Ils sont plus de 8 millions* en France à accompagner un proche malade ou en situation de handicap. Parents, conjoints ou amis, ces aidants assurent le suivi médical de leur proche, prenant soin de lui et de son environnement, et ce parfois au détriment de leur propre santé. Pleinement dévoués, présents jour et nuit, les aidants finissent par s’épuiser. Aussi, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a souhaité accompagner la création de projets consacrés à la question du répit. Le répit permet un accompagnement global et durable des personnes malades et de leurs aidants. Ces lieux refuges permettent aux aidants de bénéficier d’un temps de pause ponctuel, programmé ou d’urgence, en confiant leur proche à un établissement spécialisé lorsque la situation le demande.

Ce projet a bénéficié d’une subvention Pièces Jaunes de 500 000 euros.

Ecoles : Pièces Jaunes… au programme !

Les lycéens d’aujourd’hui ont grandi avec les Pièces Jaunes !

En effet, qui n’a pas rempli sa tirelire lorsqu’il était à l’école, ou « fait les poches » de ses proches pour participer à l’amélioration de la vie des enfants hospitalisés ?

Ils sont encore nombreux, une fois adolescents, à se mobiliser pour cette cause qui leur tient à cœur en organisant des collectes au sein de leur établissement mais aussi des événements à l’extérieur (culturels, sportifs ou gastronomiques). La Fondation a d’ailleurs relayé de généreuses initiatives dans de précédentes newsletters ou sur ses réseaux sociaux.

Cette année, nous avons été très heureux de constater à nouveau leur engouement pour notre opération de solidarité puisque certains en classe de 1ère et terminale ST2S (Section Sciences et Technologie de la Santé et du Social) l’ont choisie comme sujet de rapport ou de mémoire.

Comment ce processus s’est-t-il mis en place ?

Tout d’abord, plusieurs élèves ont contacté la Fondation par téléphone pour exposer leurs projets. Tous nous ont été reconnaissants de l’intérêt accordé à leur demande, de notre écoute et de notre disponibilité mais surtout de la garantie d’un suivi pour mener à bien leur travail.

Ainsi Estelle, Capucine et Carla ont décidé d’entreprendre une réflexion sur la Transition, le dernier axe d’intervention de la Fondation, en s’appuyant sur l’exemple de « la Suite » de l’hôpital Necker-Enfants Malades AP-HP de Paris. Toutes trois ont reçu une importante documentation et un rendez-vous sur place a été organisé avec l’un des porteurs du projet.

Inès, Madleen et Kimberley, scolarisées à Trappes, ont choisi la Fondation en tant que structure à but caritatif pour l’exposé qui allait compter pour leur passage en terminale. Le point de départ de notre collaboration a été un questionnaire sur l’historique, les objectifs ou les perspectives. Plusieurs échanges téléphoniques et des contacts directs ont alimenté ce travail dont elles étaient très satisfaites.

Quant à Camille et ses deux camarades, elles se sont passionnées pour le programme que la Fondation mène en faveur des Aidants, ces parents, conjoints, amis qui accompagnent un proche malade ou en situation de handicap. La matinale qui leur a été consacrée en octobre dernier et les réalisations que nous finançons dans le cadre du répit ont été riches d’enseignements pour nos lycéennes qui ont rendu un exposé de qualité.

Bien d’autres exemples témoignent de l’intérêt que suscite notre action auprès des jeunes qui ont compris comment de simples petites pièces collectées chaque année, pouvaient contribuer à changer le quotidien des plus fragiles !

Un grand merci également aux enseignants “solidaires” qui ont encadré ces élèves avec une bienveillance certaine, une grande disponibilité et une générosité infinie.

Bonnes vacances à tous et à la rentrée pour poursuivre cette enrichissante collaboration !

Cérémonie de remerciements 2017

Chaque année, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France récompense des établissements hospitaliers qui se sont particulièrement mobilisés dans le cadre des opérations Pièces Jaunes et +de Vie.

15 lauréats ont été primés !! ?
Bravo à tous et rendez-vous l’année prochaine !! ??

<< Prix +de Vie 2016 >>
1er Prix – 7 700 € – CH Pont-de-Vaux
2ème Prix – 3 100 € – EHPAD – La Louisiane à Pionsat
3ème Prix – 1 600 € – CH Saint-Jean De-Maurienne

<< Prix Pièces Jaunes 2017 >>
1er Prix – 7 700 € – IEM Charlemagne à Ballan, Centre, France
2ème Prix – 3 100 € – CH de Dieppe
3ème Prix – 1 600 € – CHU de Nantes

<< Prix Hélioscope-GMF 2017 >>
1er Prix – 7 500 € – Hôpital Henry Gabrielle à Saint-Genis-Laval
2ème Prix – 6 000 € – CH de Valence, Rhone-Alpes, France
3ème Prix – 4 500 € – CH de Cannes
4ème Prix – 3 000 € – Hôpital Robert Debré Paris
5ème Prix – 1 500 € – CH Aire-sur-la-Lys
Prix Coup de Coeur – 1 500 € – CH Salon-de-Provence

<< Prix AG2R LA MONDIALE 2016 >>
Prix de l’Autonomie – 2 500 € – EHPAD les Avens à Peyrestortes
Prix du Lien Social – 2 500 € – EHPAD Vuidet à La Capelle
Prix du Bien Etre – 2 500 € – EPSM JM Charcot à Caudan
Prix Coup de Coeur – 2 500 € – Centre de gérontologie à Chevreuse

Si vous souhaitez également participer à ces Prix, vous trouverez les formulaires sur notre site internet, rubrique Espace Hôpitaux.

Professeur Philippe Touraine : un porteur de projet investi

Si TRANSEND est porté par un collectif de services de médecine adulte de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, le directeur de ce projet est le Professeur Philippe Touraine.

Chef du service d’endocrinologie adulte et médecine de la reproduction, le Professeur Touraine a travaillé auparavant 15 ans à l’hôpital Necker, en relation directe avec le service d’endocrinologie pédiatrique.  Il a ainsi pu constater combien le passage entre vie pédiatrique et vie adulte pouvait être douloureux. En effet, quitter un service pédiatrique apparaît parfois comme une vraie rupture pour le jeune adulte et son entourage. L’hôpital d’adultes est vécu comme impersonnel et l’étendue de certains établissements renforce encore l’impression d’être perdu ; on ne sait pas à qui s’adresser, il est difficile de cohabiter avec des adultes souffrant de la même maladie qui s’est aggravée avec le temps, les consultations sont souvent trop courtes et inadaptées à la situation, autant de difficultés qui ont parfois créé toutes les conditions requises pour induire l’échec de la prise en charge au moment de la transition.

Une transition réussie, tel était donc le cheval de bataille du Professeur Touraine. L’arrivée dans son équipe d’une psychologue très impliquée dans la prise en charge de patients en transition et l’installation dans une unité où sont regroupés les services de diabétologie, endocrinologie et nutrition, ont été des catalyseurs pour permettre la mise en œuvre d’un vaste projet autour du parcours de soins des patients porteurs de maladies graves, notamment chroniques ou rares à leur arrivée dans le secteur adulte : TRANSEND était né !

Ce projet qui n’aurait pu se faire sans le soutien du Directeur de la Pitié-Salpêtrière, a fédéré tous les corps de métiers : secrétaires, infirmières, diététiciennes, psychologues, cadres de santé, représentants d’associations de patients, médecins de ville….Tous ont répondu présents et contribué à la construction de ce parcours.

Quant au concours que la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a apporté à la réalisation de cette entreprise novatrice, il a été primordial ; le Professeur Touraine se plaît à le rappeler, lui qui qualifie la Fondation « d’exigeante, à la recherche de projets de qualité à valoriser, ce qui fait d’elle un partenaire privilégié ».

Transend : un exemple de projet d’espace Transition en médecine adulte

Parmi les 23 projets émanant de la France entière pour un montant de 1.64 million d’euros, l’Espace TRANSEND à l’Hôpital Pitié-Salpêtrière AP-HP, a été inauguré le 15 mars dernier.

Le projet TRANSEND (TRANSition Endocrinologie Nutrition Diabète) est le fruit d’une collaboration de longue date entre les services de médecine adulte de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière et les 4 principaux hôpitaux pédiatriques parisiens, de l’Hôpital Gustave Roussy en région parisienne et de l’Hôpital Marin de Hendaye. C’est un projet médical qui inclut les dimensions médico-sociales et éducatives au service de jeunes présentant des maladies chroniques, soit des maladies rares endocriniennes, gynécologiques, métaboliques, soit des formes graves de maladies plus courantes comme l’obésité et le diabète.

Un espace dédié, confortable et coloré, où s’organise la prise en charge des jeunes patients en relais de la pédiatrie et en lien étroit avec elle, a donc été aménagé au sein de La Pitié-Salpêtrière, hôpital d’adultes, grâce à une subvention de la Fondation de 203 000 euros. Un coordonnateur a pour mission de faciliter l’interface avec les équipes soignantes et d’aider le jeune à trouver ses marques dans cette nouvelle étape de son itinéraire médical, personnel, psychologique et social.

Cette prise en charge novatrice requiert un état d’esprit, des pratiques et une organisation propice à l’écoute et au dialogue avec le jeune et ses parents, dans une ambiance sereine et chaleureuse. Les principaux bénéfices attendus tant pour le patient que pour sa famille consistent en une transition plus fluide et sereine, une appropriation de l’équipe adulte, une coordination optimale des soins, un accès simplifié aux professionnels, une prévention et une communication adaptées à la jeune génération et enfin un suivi durable.

Environ 200 jeunes patients devraient bénéficier chaque année de l’espace TRANSEND.

Parce qu’on considère que 60% des transferts adultes vers le secteur adulte posent problème et que c’est un enjeu de santé publique majeur, la Fondation poursuit son programme Transition avec détermination. C’est ainsi que cette année, six établissements nous ont sollicités pour mettre en œuvre de beaux projets en faveur de jeunes patients.

Suivi des jeunes patients lors du transfert en médecine adulte

Le Docteur Magalie Ladouceur, cardiologue, spécialiste des Cardiopathies Congénitales de l’Adolescent et de l’adulte à l’hôpital Necker Enfants malades et à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (HEGP) et Séverine Moulière, infirmière coordinatrice à l’HEGP ont animé une Matinale à la Fondation sur le thème :

Transition : comment éviter la rupture de suivi des jeunes patients en favorisant leur accueil en médecine adulte ?

La moitié des adolescents malades arrêtent leur suivi médical au moment de rejoindre le service de médecine pour adultes. Le service spécialisé dans les cardiopathies congénitales de l’HEGP a pris ce problème à bras le corps pour accompagner dans les meilleures conditions, ce passage de la médecine pédiatrique à la médecine adulte.

La stratégie mise en place repose sur deux points :

Préparer l’ado/jeune adulte et ses parents :

-Mettre en place des temps d’éducation thérapeutique.

-Préparer leur projet de vie.

-Promouvoir l’intégration sociale et professionnelle du patient.

Planifier la Transition et le transfert :

L’infirmière coordinatrice joue un rôle considérable auprès des patients en rupture de traitement :

Elle coordonne le parcours de soins en apportant une information adéquate, en veillant à la bonne organisation du séjour et en diminuant le plus possible le nombre des interlocuteurs.

Elle explique le fonctionnement d’un hôpital d’adultes.

Elle éduque après l’évaluation chez le patient des connaissances de sa pathologie et de ses médicaments, de sa compréhension, de son mode de vie et de ses projets. Elle organise des séances éducatives, des ateliers pour informer et libérer la parole avec différents intervenants sur la pathologie, la diététique, l’hygiène de vie.

Elle sécurise en gérant les appels téléphoniques et les mails, en aidant le patient à programmer son suivi et en poursuivant son éducation thérapeutique.

Conclusion :

Un suivi par un centre expert entraine une diminution de la morbidité et de la mortalité. Lier questions médicales et projet de vie, organiser des séances éducatives, des ateliers sont autant de démarches innovantes qui apportent beaucoup au patient dans son autonomisation et l’appréhension de sa maladie.

Quand un château en ruines devient une chaleureuse maison de répit pour tous !

Sur la commune rurale de Fontan, près de Menton dans les Alpes Maritimes, un domaine datant du 19ème siècle se trouvait à l’abandon  depuis de nombreuses années : le Château de La Causéga. Sous l’impulsion de sa dynamique directrice, Christine Scaramozzino, l’association La Maison du Bonheur, implantée à Nice, a convaincu la mairie de Menton, propriétaire du site, de le mettre à sa disposition, afin d’y créer un lieu de répit accessible en dehors des périodes d’hospitalisation et adapté à la perte d’autonomie.

Lorsque la maladie ou le handicap touche une famille, sa cohésion et son fonctionnement s’en trouvent considérablement affectés. C’est au maintien de cet équilibre fragile que contribue l’association la Maison du Bonheur, notamment à la Maison des Familles du CHU de Nice, que la Fondation a accompagnée à hauteur de 140 000 euros.

Avec le Château de La Causéga une fois restauré, elle entend aller encore plus loin dans sa démarche en créant non seulement un lieu où les familles pourront se ressourcer mais également :

  • Un centre d’animation et de formation autour de la santé
  • Un cœur d’animations culturelles
  • Un pôle local de ressources pour les associations ouvert à tous les acteurs du territoire afin de favoriser son intégration dans le tissu local
  • Un endroit où seront pratiquées toutes sortes d’activités ludiques ouvertes à tous et adaptées aux différents types de handicaps.

Une équipe composée de 7 salariés et de 20 bénévoles aux missions les plus diverses, assureront le fonctionnement de ce lieu de répit qui participe d’une démarche tout à fait novatrice ; il s’adresse, pour une durée pouvant aller jusqu’à trois semaines à des personnes malades ou dépendantes, accompagnées de leurs proches. Il leur propose repos, soutien, convivialité, accès aux activités ludiques ou droit à ne rien faire, découverte, échanges, transfert de connaissances et de compétences….

Hier une friche, aujourd’hui un lieu pour tous !

Christine Scaramozzino, forte d’une riche expérience et motivée par un réel besoin exprimé par les aidants, a mené un véritable combat et mobilisé toutes les énergies autour de ce projet fédérateur. En effet, ce site qui a longtemps accueilli des colonies de vacances, cher aux habitants de Fontan, va retrouver une nouvelle vie dans le respect de l’environnement. L’interaction et la mutualisation des compétences et des personnes créeront une véritable dynamique dans le village et dans toute la vallée de la Roya. Des emplois seront créés et les entreprises et commerces locaux verront leur activité augmenter. Une bouffée d’oxygène pour les patients, les familles, le village et la vallée !

La Fondation, très heureuse d’accompagner ce projet, l’a financé à hauteur de 200 000 euros. Elle a soutenu 3 autres projets en matière de répit, son dernier axe d’intervention : le Phare des Sourires avec l’Hôpital de La Timone  AP-HM de Marseille, la Maison de répit Belle Etoile avec le Centre Hospitalier Henri GUERIN de Pierrefeu du Var et la Maison des Aidants dans l’agglomération lyonnaise avec le Centre Léon BERARD pour un montant global de 655 000 euros.

Pour soutenir la Fondation dans ses missions, faire un don.

 

Ils y ont cru !

Le château de la Causéga devient une maison de répit pour tous !

Un beau  projet d’envergure, porté par Christine Scaramozzino, qui a admirablement su entrainer dans son sillage, toutes les énergies et les bonnes volontés nécessaires à sa mise en œuvre. Loïc et Philippe font partie des convaincus de la première heure : nous les avons rencontrés.

Loïc est âgé de 19 ans ; originaire de Breil sur Roya, tout près de la commune de Fontan, il est titulaire d’un bac pro de chauffagiste. Il a eu l’occasion d’exercer ça et là des emplois saisonniers dans différents secteurs mais il sait bien au fond de lui-même que sa véritable passion, c’est le sport.

Mais comment en vivre ?

Il entend parler du projet de la Causéga et rencontre Christine ; il lui explique qu’il aimerait beaucoup faire partie de l’aventure. Christine se dit que ce jeune homme, très mature pour son âge, est décidément plein de qualités et réfléchit à la façon de  l’intégrer dans l’équipe. Il lui vient alors une formidable idée, c’est un peu sa spécialité ! Elle propose à Loïc de préparer le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (BPJEPS) ; une fois le diplôme en poche, il pourra  être recruté en qualité d’éducateur sportif auprès des familles accueillies « au château » en organisant pour elles, y compris pour les personnes à mobilité réduite,  des ateliers ou des randonnées. Loïc va réaliser son rêve : mettre le sport qu’il affectionne tout particulièrement au service des personnes fragilisées par la maladie ou le handicap.

Lui, entouré d’aidants dans sa vie personnelle, sait qu’il n’y a rien de plus motivant que de redonner de l’espoir à ceux qui souffrent. Faire de sa passion son métier, Loïc n’osait l’espérer : vous comprenez pourquoi il pourrait parler pendant des heures du château de la Causéga et ….de sa bonne fée !

Quant à Philippe, il est maire de Fontan. Christine lui a présenté dès le début, son projet de réhabilitation du Château de la Causéga en un lieu de répit pour les familles avec enfants. Un bouleversement dans cette petite commune rurale, difficile d’accès, dont s’éloignent les habitants faute d’emplois, mais à regret car tous sont très  attachés à leur superbe environnement !

Monsieur le Maire a tout de suite saisi l’intérêt d’un tel projet pour sa commune et la vallée : il sera générateur d’emplois, d’économie marchande, de solidarité et de santé publique. Il a facilité les démarches administratives et a su fédérer ses administrés autour de cette opportunité qui s’offraient à eux.

Cet enthousiasme, cette cohésion, la Fondation en a été témoin à Fontan mi-février. L’accueil a été des plus chaleureux. Et que ce soit Christine, Loïc, Philippe, l’ensemble des Fontanais  ou les enfants des écoles qui avaient réalisé de magnifiques dessins représentant le château, tous voulaient nous remercier, conscients que sans nos donateurs et la subvention de 200 000 euros issue des collectes Pièces Jaunes, ce projet n’aurait surement pas vu le jour.

Longue nouvelle vie au château de la Causéga !

Parcours d’un projet solidaire : Pourquoi pas vous ?

Le 10 février dernier, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, s’est rendue à Orléans, à l’invitation d’élèves du Lycée d’enseignement général et technologique Sainte Croix-Saint Euverte, afin d’assister à la cérémonie de clôture Pièces Jaunes 2017.

C’est la deuxième année que l’établissement se mobilise en faveur des enfants et adolescents hospitalisés.

– Témoignage –

 Laissons Théo, élève de Terminale S. et coordinateur de l’opération, nous expliquer comment est né et a prospéré ce bel élan de solidarité.

Mobilisation Pièces Jaunes 2016

« Nous sommes dans les premiers jours de janvier 2016 lorsque deux de mes camarades me font part de leur idée d’organiser au lycée, une collecte en faveur de Pièces Jaunes. La vie à l’hôpital, ils la connaissent malheureusement très bien, pour y avoir fait de nombreux séjours et s’y rendre encore fréquemment, l’un et l’autre. Ils me demandent d’écrire quelques lignes qu’ils disposeront sous les affiches qu’ils ont l’intention de placarder dans tout l’établissement. Séduit et touché  par cette initiative solidaire, je me lance dans l’aventure. En quelques jours, l’organisation se met en place, les rôles sont définis, une salle mise à notre disposition sert de QG, les affiches sont imprimées, les professeurs avertis. Un stand trouve sa place dans le hall du lycée, des tirelires y sont disposées ainsi que dans l’ensemble des locaux, des ventes de gâteaux sont organisées. Cinq semaines, cela passe très vite, lorsqu’on se donne à fond pour une bonne cause !

A la fin officielle de la campagne 2016, il fallait conclure… selon l’expression consacrée de nos professeurs. Une cérémonie a donc été organisée, en présence des élèves, des enseignants, des encadrants et des professionnels de santé du Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Orléans ; une collecte de 458 euros a été apportée à la Poste pour cette première année de mobilisation. »

Mobilisation Pièces Jaunes 2017

« Au retour des vacances d’hiver 2016, il était temps de dresser le bilan. Tout d’abord, donner un nom à notre petit groupe de mobilisation solidaire : ce serait le « CoPJ » comme action COmmune et Pièces Jaunes. Puis constatant que nous n’avions pas suffisamment informé en 2016, pour préparer au mieux l’édition Pièces Jaunes 2017, il a été décidé d’axer la sensibilisation sur les besoins des hôpitaux et l’utilisation des dons collectés. Quoi de plus parlant que la diffusion d’un reportage réalisé par les élèves lors d’une visite dans le service de pédiatrie du CHR d’Orléans sur des opérations financées, comme les lits accompagnants ou l’aménagement de salles de jeu* ? L’accueil des équipes hospitalières a été chaleureux et très constructif ! Par ailleurs, chacun rivalisait d’imagination pour recueillir le plus d’argent possible. Tous ces efforts, accomplis par tous dans la bonne humeur et la détermination, ne pouvaient que porter leurs fruits : l’ensemble de l’établissement a adhéré à notre projet : élèves, étudiants, enseignants, personnels d’éducation, de surveillance, administratifs et de direction. Et bien sûr, le CHR et la Poste d’Orléans (partenaire historique des Pièces Jaunes).

Nous nous sommes donc retrouvés dans la matinée du 10 février pour célébrer cette communion d’efforts et de bonne volonté qui s’est matérialisée par la coquette somme de plus de 1 000 euros collectée pour les Pièces Jaunes 2017. Nous sommes satisfaits d’avoir fait tellement mieux que l’année dernière mais surtout d’avoir réussi à mobiliser tout un public, autour de la cause de l’enfant et l’adolescent malades si chère à la Fondation ».

Un grand bravo et un merci très chaleureux à l’équipe du lycée Sainte Croix-Saint Euverte d’Orléans. Ils y sont arrivés, alors, pourquoi pas vous ?

* Total des projets subventionnés par la Fondation à Orléans :

61 projets subventionnés pour un montant de 413 193 €, dont la création d’une Maison des Parents de 650m² (subvention de 200 000 €), d’une capacité de 12 chambres (dont 4 pour personnes en situation de handicap)

 

La Maison Des Adolescents des Hautes-Alpes (MDA 05) rapproche les montagnes.

Depuis 2011, la Maison Des Adolescents des Hautes-Alpes (MDA 05) présente un dispositif original et novateur d’organisation de l’accueil, de l’écoute, de l’orientation et de l’accompagnement des adolescents de 12 à 25 ans, de leurs proches, parents, fratries, amis…

Les fortes contraintes géographiques et les conditions météorologiques difficiles en hiver dans cette région montagneuse ont conduit à déployer la MDA 05 sur l’ensemble du département dans un souci d’équité.

Ainsi, grâce à des partenariats solides, du nord au sud du département, dix points d’accès MDA, présentant des modalités et une qualité d’accueil et d’écoute identiques, ont pu être réalisés. L’un d’eux présente la particularité d’être « mobile » dans un territoire particulièrement isolé et permet ainsi le repérage de jeunes, éloignés de la prévention.

Une organisation originale : les points d’accès MDA 05 sont regroupés en « antennes » en fonction de leur géolocalisation. Chaque antenne comprend une équipe minimale de professionnels, identique : 2 primo-accueillants formés par la MDA, 2 écoutants (infirmier(e)s, psychologues, travailleurs sociaux, …), 1 médecin coordonnateur. A cette équipe s’ajoute l’équipe de coordination départementale salariée de l’association Les Pupilles de l’Enseignement Public des Alpes du Sud (PEP ADS).

 La prévention des adolescents et des parents. Cette Maison des Adolescents (MDA 05), assure dans le cadre général de ses missions, la mise en œuvre d’actions de prévention en direction des adolescents et des parents (un exemple : les ateliers de médiation artistique « Reg’Art d’ados »). Elle est également chargée par l’Agence Régionale de Santé PACA de l’animation et de la coordination départementale de l’ensemble des actions de prévention en direction des enfants, ados, jeunes, parents, menées par les différents acteurs dans le cadre de la politique régionale de santé.

Un point fort : la formation. La MDA 05  propose aux professionnels du champ de l’adolescence des formations, séminaires universitaires, commissions d’analyse des cas complexes, site Internet, aide aux actions de recherche…

La subvention  allouée par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France pour ce projet, qui s’élève à 55 221 euros, a permis l’aménagement et l’équipement en mobilier, en matériels informatiques des différents points d’accueil et en l’achat d’un véhicule de service pour les nombreux déplacements des personnels de l’équipe de coordination départementale.

NB : la Fondation a financé 103 projets du programme adolescents à ce jour pour un montant de 30 millions d’euros.