La Suite : le premier projet du programme Transition

Réalisation La Suite

Le projet de l’hôpital Necker-Enfants Malades AP-HP à Paris, intitulé « La Suite » a été le premier projet du programme Transition de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. Il a obtenu une subvention de 490 000 euros, grâce à la collecte des pièces jaunes et à la générosité de notre grande bienfaitrice, Marina Picasso.

Il s’agit d’un projet d’accompagnement de l’adolescent dans son processus d’évolution vers l’âge adulte, qui s’intéresse aussi bien au jeune malade au travers d’une aide à l’autonomie dans la prise en charge de la maladie, qu’aux problématiques plus générales que peut se poser tout adolescent.

Le défi pour l’adolescent malade est de passer de la pédiatrie, où tout est organisé, planifié, administré à un service adulte où il sera nécessaire de gérer ses rendez-vous, ses traitements et ses examens. A ce changement important s’ajoute également des questionnements sur l’avenir professionnel, la vie sexuelle, le rapport au corps. Les réponses apportées sont de trois ordres : l’établissement de parcours de soins et des partenariats, le développement d’outils pédagogiques, la création d’un espace d’accueil.

« La Suite » est un lieu d’échange convivial, design et chaleureux. Dans cet espace d’information, de sensibilisation, de prévention et de promotion de la santé, intervient une équipe pluridisciplinaire au service du patient.

Autonomie et accompagnement sont les maîtres mots de ce projet, qui vise à ce que l’adolescent atteint d’une maladie rare ou chronique vive son départ des services pédiatriques sereinement, en douceur et de manière préparée. Les objectifs portés par cet espace sont de réduire les dysfonctionnements dans le suivi des traitements qui surviennent régulièrement lors de cette étape clé de la vie et de diminuer les pertes de chances. En outre, un accompagnement de l’adolescent en tant que tel, dans son rapport aux autres et à son avenir est également mis en place.

En parallèle et dans le même esprit d’autonomie de l’adolescent, des outils numériques ont été créés. D’abord, le site internet de « La Suite », qui propose au jeune une présentation virtuelle du lieu, des prises de rendez-vous pour divers ateliers ainsi que de nombreuses vidéos témoignages ou tutoriels pour se renseigner et apprendre à gérer sa santé. La célèbre Youtubeuse Natoo et son groupe « Le Latte Chaud » ont accepté de participer à la réalisation des vidéos.

L’application Noa, destinée à devenir un véritable partenaire du quotidien, vient également appuyer cet accompagnement en permettant à l’adolescent de gérer ses rendez-vous, créer des alertes, interagir avec ses médecins ou encore constituer son passeport santé.

Les Matinales de la Fondation

La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a le plaisir de vous convier  mercredi 7 septembre à 9 heures à notre matinale de rentrée où nous aurons l’honneur de recevoir Béatrice Langellier Bellevue, Coordinatrice du projet «Transition adolescent-jeune adulte» à l’hôpital Necker-Enfants malades (AP-HP) et Dr. Nizar Mahlaoui, Pédiatre et coordinateur médical de ce même projet. Le sujet portera sur la thématique suivante :

 Transition : prévoir « La Suite », le projet pilote des patients adolescents-jeunes adultes de l’hôpital Necker-Enfants malades (AP-HP)

 Au moins 1 million de jeunes entre 13 et 25 ans sont atteints d’une maladie rare ou chronique en France. L’amélioration, grâce aux progrès médicaux, de la prise en charge de ces patients a permis d’augmenter considérablement l’espérance de vie de la plupart d’entre eux, et de leur permettre de quitter le service pédiatrique pour le secteur adulte. Cette transition, qui doit se faire dans la transmission et la continuité, reste un défi pour les patients et leur entourage mais également pour les équipes soignantes, alors que les parcours de soin est souvent multidisciplinaire et complexe. Dans certaines maladies rares ou chroniques, jusqu’à 30% d’adolescents et de jeunes adultes sortent du circuit de soin et sont exposés à un risque accru de complications, de séquelles ou de mortalité, faute de prise en charge adaptée. Plus généralement, on considère que 60% des transferts vers le secteur adulte posent problème.

Déroulé :

De 9h15 à 10h00, notre invité expose son point de vue, de manière concise et vivante, sur une thématique portée par la Fondation : la prise en charge des enfants, des adolescents et des personnes âgées hospitalisées.

De 10h00 à 10h15, la conférence se prolonge par les questions de la salle, moment privilégié pour les rencontres et les échanges.

Les lauréats sont…

Dans le cadre de ses campagnes de collecte de fonds, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France organise chaque année, deux prix, le Prix + de Vie, en octobre et le Prix Pièces Jaunes, en janvier*.

Les Prix + de Vie et Pièces Jaunes récompensent les établissements qui se mobilisent activement, lors de ces deux opérations de solidarité, l’une en faveur des personnes âgées, l’autre destinée aux enfants et adolescents à l’hôpital. Cette mobilisation se traduit par l’organisation de divers événements festifs, intergénérationnels, des goûters, des sorties et donne lieu à une communication sur les projets locaux financés par la Fondation.

Pour les Prix + de Vie et Pièces Jaunes, six lauréats sont récompensés, indépendamment des subventions accordées, afin de financer des projets visant à améliorer la qualité de vie des enfants, des adolescents et des personnes âgées hospitalisés.

Par ailleurs, la Fondation et GMF organisent en partenariat, depuis 1998, le Prix Hélioscope-GMF, qui récompense cinq initiatives d’équipes hospitalières ayant conduit différents services ou métiers au sein de l’hôpital, à coopérer dans un projet commun au bénéfice du malade.

Enfin, la Fondation et AG2R-La Mondiale récompensent également quatre établissements hospitaliers qui ont présenté des projets liés à trois thèmes : rapprochement des familles, développement des activités et amélioration de l’accueil et du confort.

Ces prix seront remis lors de la cérémonie de remerciements qui aura lieu mardi 21 juin 2016 à l’hôtel Scipion et réunira les lauréats, les partenaires, les donateurs et les bénéficiaires. Nouveauté cette année : les établissements ont été informés qu’ils étaient lauréats d’un Prix mais ils ne découvriront que le 21 juin, le montant du Prix qui a été attribué.

Lauréats Prix + de Vie 2015 :
EHPAD Groisne Constance à Culhat (63)
Centre Hospitalier de Chambéry Métropole Savoie (73)
EHPAD la Louisiane à Pionsat (63)

Lauréat Prix Pièces Jaunes 2015 :
Centre Hospitalier de Dieppe (76)
CHU Dijon Bourgogne (21)
Hôpital Femme-mère-enfant (Hospices civils de Lyon) (69)

Lauréats Prix Hélioscope-GMF 2016 :
Centre Hospitalier de Douai (59)
Hôpital Marin d’Hendaye – APHP (64)
Centre Hospitalier de Janze (35)
Centre Hospitalier Mémorial France – Etats Unis de Saint-Lô (50)
Centre Hospitalier de La Région de Saint Omer (62)

Lauréats Prix AG2R-La Mondiale 2016 :
EHPAD La Renaudié à Albi (81)
EHPAD USLD Saint Romuald à Compiègne Noyon (60)
EHPAD Le Village des Aubépins à Maromme (76)
EHPAD Docteur Géhère-Lamotte à Saint-Denis d’Anjou (53)

 *Les formulaires de participation sont téléchargeables en ligne sur notre site dans la rubrique « Vous êtes ».

Pierre Dornier : l’engagement, une histoire de famille…

Ingénieur Agronome, Pierre Dornier, se consacre à des entreprises agroalimentaires dans l’ouest de la France avant de revenir dans sa région, la Franche-Comté, pour reprendre l’entreprise familiale, tout en ayant également une activité d’ingénieur-conseil dans une société d’ingénierie agroalimentaire à Rungis, en région parisienne. L’aménagement de son activité a été rendue nécessaire par la maladie des deux filles aînées de Pierre et Charlyne Dornier. En effet, elles étaient soignées dans le service du Professeur Claude Griscelli, à l’hôpital Necker à Paris.

Les rencontres avec le Professeur, l’ambiance du service, dans lequel les parents étaient complètement associés à l’équipe en charge du suivi de leurs enfants, ont fait que, malgré le décès de Valérie et Emilie, Pierre et Charlyne se sont engagés dès 1986 pour améliorer les conditions d’hospitalisation des enfants et de leurs familles à Besançon en relation avec le Professeur Plouvier.

L’association « Semons l’Espoir » était née, fédérant dans ce vaste mouvement de solidarité, de nombreuses familles et nos deux autres enfants Mathieu et Pauline, qui ont constamment été présents auprès de nous et de leurs sœurs, et ont participé aux actions de l’association. Cela leur a donné la force de réaliser pleinement leurs vies. Mathieu est ingénieur agronome, a créé Campo Vivo au Mexique et s’est engagé dans une association « Renacimiento » qui s’occupe des enfants de la rue. Pauline est également agronome et vétérinaire et est installée à Rennes. Nous avons la joie et la fierté d’être grands-parents de 3 petits garçons… pour l’instant.

Claude Griscelli devenu en 1989 Président de la Fondation, les contacts et échanges ne se sont jamais interrompus. Cela se concrétisera par l’organisation des premiers « Sommets de l’Espoir » en 1994, projet d’Emilie. La cordée Franc-Comtoise, réunissant parents, enfants et médecins, a ainsi réalisé pour la première fois un parcours à plus de 4 000 m dans les Alpes, pour témoigner sur le cancer, sur le parcours difficile des familles au cours des divers traitements subis mais aussi sur le courage des enfants atteints et leur détermination à vaincre la maladie. Ce projet a été l’un des premiers de ce type soutenus par la Fondation.

L’accompagnement de la Fondation ne s’est jamais démenti et a permis également de réaliser la première Maison des Parents à l’Hôpital Saint-Jacques à Besançon en 2001 et dernièrement la Maison des Familles à l’Hôpital Minjoz qui a ouvert ses portes début 2015. Cette maison, qui accueille également des parents de patients adultes, est plus qu’un lieu d’hébergement, c’est un lieu de vie au CHR de Besançon, un lieu entre la maladie et l’après-maladie, une passerelle entre l’hôpital et le monde extérieur. Améliorer les conditions d’accueil des accompagnants des malades, financer des réalisations au sein des services hospitaliers de Franche-Comté, positionner la Maison des Familles comme un lieu d’accueil au sein du parcours de santé, fortifier le rôle du CHR sur son territoire, tels sont ses objectifs.

Au-delà de l’apport financier, indispensable, le rôle de la Fondation est important car elle nous permet d’entretenir un réseau avec d’autres entités similaires en France et de réfléchir ensemble pour améliorer le fonctionnement de ces structures d’accueil. Obtenir l’agrément de la Fondation, c’est soumettre à analyse le projet (cohérence, faisabilité, viabilité, pertinence), obtenir des conseils pour en améliorer les contours et c’est enfin un gage de qualité pour la reconnaissance au niveau local.

D’autres projets ? Bien sûr ! Car « Semons l’Espoir » continue avec beaucoup de solidarité et d’aide dans cette région Franc-Comtoise. En particulier, soutenir d’autres associations en mettant à disposition les locaux de la Maison des Familles et prévoir son extension.

Mais aussi à travers les projets « Sport et Cancer », « Nutrition et Santé », et à travers le « Jardin de l’Espoir », collaborer avec les services hospitaliers notamment la pédopsychiatrie, et s’intéresser à d’autres pathologies, tels le handicap et l’autisme. « Semons l’Espoir » a depuis tissé un partenariat avec le Maroc et le Mexique.

L’hôpital en voyage

Se distraire, étudier, jouer, lire, faire du sport, voilà qui est pratique courante à l’hôpital, grâce à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France qui finance des ateliers de peinture, de cuisine, de jardinage, l’achat de matériel informatique, de jeux, d’équipements divers… etc… Mais partir en randonnée, disputer une régate, gravir un sommet, faire de l’équitation, non seulement cela ne tient plus du rêve mais concerne de plus en plus de jeunes patients.  En effet, la Fondation, dont l’un des objectifs a toujours été de permettre au malade de vivre sa vie d’enfant ou d’adolescent, accompagne et encourage ces initiatives.

Pour des enfants que la maladie a mis à mal, participer à ces séjours, ce n’est pas simplement franchir les murs de l’hôpital, c’est avoir l’occasion de découvrir des sensations qu’ils ne soupçonnaient pas, relever des défis, se surpasser, reprendre confiance en eux.

Ces séjours, sur des thèmes divers, se déroulent avec une équipe soignante qui leur est familière et assure leur prise en charge. Des expériences nouvelles leur sont offertes, comme la voile en Bretagne pour l’hôpital Robert Debré de Paris, les arts du cirque pour des petits patients de Brest, la piste des oasis au Sénégal pour de jeunes polyhandicapés de Garches, la découverte des capitales européennes pour les hôpitaux de Marseille… Il existe également des séjours d’éducation thérapeutique pour permettre aux enfants et adolescents de mieux vivre leur maladie, comme pour les diabétiques suivis aux CHU de Toulouse et de Mulhouse. Un véritable travail éducatif se met en place, pour aider l’enfant ou l’adolescent à gérer, en situation, sa maladie, son régime, l’observance thérapeutique ou son activité physique. De plus, ces jeunes, qui passent la plupart de leur temps isolés dans leur chambre, sont très heureux de se retrouver les uns avec les autres.

« Si mes copains me voyaient ! » ou encore : « Si je n’avais pas eu de cancer, je n’aurais jamais connu ça ! ». Ces remarques touchantes illustrent la fierté de l’apprenti-marin à bord du mythique Pen Duick II d’Eric Tabarly ou du globe-trotter, qui sillonne les routes du Pays Basque à bord d’une roulotte.

Depuis sa création, la Fondation a subventionné 476 séjours pour un montant d’un peu plus de trois millions d’euros, à la campagne, à la mer, à la montagne dans les capitales européennes, des parcs d’attraction, ou sous forme de rencontres scientifiques en partenariat avec le CNRS ou l’INRA…. 8 220 enfants en ont bénéficié.  Ce type d’activités est enrichissant pour les patients, les soignants et les familles qui retrouvent leurs enfants ravis et épanouis. 17 nouvelles demandes de financement nous ont été adressées pour 2016.

Groupe scolaire La Salle à Lille : toujours plus pour les Pièces Jaunes

L’ensemble scolaire La Salle accueille 2 500 élèves et étudiants, de la maternelle au campus post-bac. Il se veut avant tout un lieu d’humanité où il n’est de vraie réussite que l’attention portée à l’autre. L’ouverture se vit au travers de nombreux projets solidaires et internationaux. L’ensemble scolaire est également très dynamique d’un point de vue pédagogique, il est souvent cité en exemple pour son développement numérique.

L’équipe pastorale a répondu à l’appel d’un parent d’élève, déjà ambassadeur Pièces Jaunes. L’idée a séduit, comme exercice concret de responsabilisation des délégués de classe autour d’un projet solidaire. Cette opération peut aisément être organisée au niveau d’une classe et peut donc fédérer et dynamiser le groupe.

Sous l’impulsion des délégués, toutes les classes de la maternelle aux terminales ont joué le jeu, chacune avec sa ou ses tirelires Pièces jaunes. Certaines classes ont réussi à remplir jusqu’à 3 tirelires. L’opération a essaimé avec une vente de sucettes pendant les portes ouvertes à l’initiative de quelques collégiens et l’idée de reverser aux Pièces Jaunes une partie des bénéfices de la mini-entreprise du Collège.

Cette année, l’ensemble scolaire avait été choisi comme « établissement Pièces Jaunes ». Cela a permis d’évoquer l’hôpital, son fonctionnement et les réalisations de la Fondation. Le chanteur Olympe et Miss France 2007, Rachel Legrain Trapani, originaires tous deux de la région ont participé à l’évènement festif organisé pour la clôture de Pièces Jaunes. 57 kg de pièces ont été remis à la Poste centrale de Lille.

L’échange avec la Fondation s’est poursuivi en mars avec son intervention lors de la « Journée de l’engagement » : ce fut l’occasion d’évoquer avec les élèves la volonté de s’engager dans notre société et les différentes manières d’agir avec la Fondation.

Les élèves et la direction du groupe scolaire ont déjà pris rendez-vous pour l’année prochaine et réfléchissent à l’organisation d’un cross au profit des enfants hospitalisés.

Le Programme Adolescents primé par le Prix Hélioscope-GMF

Le prix Hélioscope-GMF a été créé en 1998 par la Fondation et GMF (Garantie Mutuelle des Fonctionnaires). Il récompense 5 initiatives d’équipes hospitalières ayant conduit différents services ou métiers de l’hôpital à coopérer dans un projet commun au bénéfice du malade. Un jury, composé de professionnels de santé, de membres de la Fondation et de GMF se réunit chaque année pour distinguer les cinq lauréats.

Cette année, le 1er Prix d’une valeur de 7500 euros, a été décerné au Centre Psychothérapique de l’Orne, à Alençon. Il récompense 4 équipes de professionnels qui vont à la rencontre des adolescents en grande difficulté psychologique et de leurs familles. « On vient vers toi car tu en vaux la peine, on ne te lâche pas, on tiendra quelles que soient les difficultés. ». Tel est le mot d’ordre des équipes du Centre. C’est après avoir fait le constat que les adolescents en difficulté utilisaient peu les structures de santé qui leur étaient proposées (médecins généralistes, CMP, urgences…) que la nécessité d’aller « hors les murs » de l’hôpital s’est imposée, pour éviter les représentations négatives du mal-être et permettre ainsi à ces jeunes, l’accès aux soins.

Le Centre Psychothérapique de l’Orne a donc développé à travers le département, 4 unités mobiles. Chaque équipe, sous la référence médicale d’un médecin psychiatre, est composée d’un infirmier, d’un éducateur et d’un psychologue. Le travail se fait en ambulatoire, à la demande de l’adolescent ou de son entourage. La rencontre a lieu sur son territoire, là où il se sent le moins mal ; au sein de la famille, à la sortie de l’école, en pédiatrie, dans un quartier qu’il fréquente, dans un café, un parc, chez un ami……Cette étape est primordiale pour établir une alliance thérapeutique. Il faut tisser des liens pour créer des soins. Les premiers contacts sont donc toujours des moments privilégiés qui doivent susciter, chez le jeune en détresse, l’envie de s’intéresser à ce qui se passe en lui. Les rencontres permettent des évaluations plus précises et complètes au niveau familial, social, médicale et scolaire, et aident à mieux comprendre la dynamique des conflits, des replis et des défenses mises en jeu par l’adolescent. Il est alors plus aisé de développer l’action psychothérapique.

Le Centre psychothérapique de l’Orne s’inscrit dans le Programme Adolescents mis en œuvre par la Fondation. A ce jour, 60 structures ont été subventionnées dans toute la France, dont 6 antennes mobiles. Il s’agit d’un concept de plus en plus sollicité, 5 nouvelles demandes (Avranches, Béziers, Flers, Guéret et Laval) figurant parmi les demandes formulées par les établissements hospitaliers pour 2016.

Guy Hoquet l’Immobilier : une mobilisation exceptionnelle pour les Pièces Jaunes !

Du 6 janvier au 13 février 2016, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier s’est associé à l’opération Pièces Jaunes, auprès de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. Premier réseau immobilier partenaire de l’opération, Guy Hoquet s’est engagé pour le rapprochement des familles et contribue à aider les parents à se loger à proximité de leurs enfants hospitalisés.

22500 tirelires distribuées dans toute la France dans les agences Guy Hoquet l’Immobilier, une dotation supplémentaire de la part du siège du réseau, des agences qui s’engagent individuellement pour booster la collecte via des actions singulières, ainsi que des dons prélevés directement sur les honoraires lors de signatures de compromis de vente dans le cadre d’un mandat exclusif, mais aussi des challenges internes pour motiver les équipes… C’est toute l’enseigne qui est concentrée sur un objectif : aider et soutenir les enfants et les adolescents hospitalisés grâce à la collecte de petites pièces qui seront redistribuées à la fondation Hôpitaux-de-Paris Hôpitaux-de-France.

« Etre partenaire d’une telle opération, c’est une première pour un réseau immobilier, et cette action trouve tout son sens lorsqu’on sait qu’une partie de la collecte sera utilisée en vue de la construction de logements pour les familles à proximité des hôpitaux, afin qu’ils puissent rester au plus proche de leurs enfants », explique Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet l’Immobilier.

Sur le terrain, le réseau, qui rassemble 450 agences, a mis du cœur à l’ouvrage pour remplir pleinement cette fonction d’ambassadeur de l’opération caritative, non seulement en distribuant pas moins de 22 500 tirelires dans toute la France, mais aussi, pour certaines, en allant plus loin. « Nous avons assisté à des initiatives très diverses, explique Fabrice Abraham, preuve d’un engouement sans faille du réseau pour cette action. Une agence a mobilisé toute une école primaire pour récolter des fonds, une autre a installé un château gonflable sur une place pour sensibiliser les enfants et leurs parents, une dizaine d’agence a décidé de reverser 50 euros par mandat exclusif signé directement à l’association », se réjouit le Directeur Général du réseau. « C’est pourquoi nous souhaitons motiver notre réseau pour une nouvelle participation à cette opération emblématique ! »

Du côté du siège, l’implication a été totale, avec un engagement de don direct d’une valeur de 100 000 euros à l’association Hôpitaux de Paris, ainsi que la collaboration de l’agence Publicis pour toute la campagne de communication de l’opération.

Parcours de marche : à petits pas vers l’autonomie

Le parcours de marche extérieur s’inscrit dans le projet de rééducation du patient hospitalisé au Centre Médical et Pédagogique de Varennes-Jarcy dans l’Essonne (91). Il répond au besoin d’offrir aux adolescents un moyen ludique de poursuivre leur rééducation en dehors de la salle dédiée et surtout d’appréhender toutes formes de terrains accidentés qu’ils pourraient rencontrer à l’extérieur. Ce parcours les prépare ainsi à appréhender les différentes sorties du centre, sanitaire, pédagogique, éducative, thérapeutique en famille ou sortie définitive.

Installé sous un abri du pôle médical, il est facilement accessible et utilisable chaque jour et par tous les temps. Il s’adresse aux adolescents fragilisés, accidentés, opérés ou présentant des troubles neurologiques. Il propose diverses situations de marche, de la plus simple à la plus compliquée avec des possibilités de variation du degré de réalisation de chaque exercice et du niveau d’assistance.

Ce dispositif est constitué de rondins à enjamber, marches, dômes, plans inclinés, barres de suspension, bacs de diamètre variable remplis de sable ou de gravillons, de copeaux de bois ou de billes d’argile. Les passages sur ces différents sols ou rondins abordent un aspect ludique et réfléchi de la marche avec un travail de proprioception (connaissance inconsciente de sa position) au niveau de la voute plantaire, qui se transmet sur la posture et la dynamique du corps tout entier.  La coordination motrice des patients est aussi développée avec des exercices sur les changements de direction, le travail sur le regard ou la double tâche. Il leur permet de reprendre confiance en eux sans craindre de tomber car ils sauront comment faire pour aborder un terrain accidenté similaire.

Pour le patient comme pour le kinésithérapeute, le parcours de marche présente des intérêts considérables. En effet, il est accessible aux adolescents même en dehors des séances de rééducation. Et, sécurisé par des rampes, il leur donne la possibilité de travailler leur autonomie sans danger. Quant aux professionnels, cette installation leur permet de réaliser un gain de temps sur la prise en charge de kinésithérapie. Elle contribue à la qualité et la sécurité des soins ainsi qu’à l’amélioration des pratiques professionnelles et à la transmission des savoirs aux stagiaires en masso-kinésithérapie, formés dans la structure.

Cofinancé à hauteur de 15 186 euros par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, ce parcours de marche a fait l’objet d’un très intéressant reportage au journal de TF1, le 3 janvier dernier, dans le cadre du lancement de Pièces Jaunes 2016.

Les coulisses de l’opération Pièces Jaunes

Les tirelires distribuées dans le cadre de l’opération Pièces Jaunes 2016 ont maintenant rejoint les bureaux de poste et c’est à la Banque de France, partenaire historique de la Fondation, qu’il appartient de comptabiliser toutes les pièces collectées. Une estimation permettra à notre Conseil d’Administration en juin prochain et de décider du nombre de projets qui seront retenus parmi les 300 qui nous ont été adressés pour cofinancement.

Ces projets s’inscrivent dans nos champs d’action, comme le rapprochement des familles et la prise en charge des adolescents en souffrance mais concernent également deux axes d’intervention plus récents, le Répit et la Transition.  Citons quelques exemples de ces projets : tout d’abord, la création de 2 Maisons des Parents à Nantes et Orléans et l’extension de celle de Clermont-Ferrand.  La Fondation, depuis toujours, est très attachée à ce que l’hospitalisation des jeunes patients ne soit pas un facteur de rupture avec la vie familiale et sociale. En subventionnant la construction de Maisons des Familles ou des Parents, l’aménagement d’espaces de rencontre conviviaux, elle tente de créer un univers chaleureux et réconfortant à l’hôpital, qui favorise bien-être et guérison.

Concernant le programme « adolescents » mis en place en 2004, il se poursuit parce qu’il répond à un réel besoin. Dix nouvelles demandes nous sont parvenues pour 2016, parmi lesquelles le projet d’agrandissement de la structure de Vandoeuvre-Lès-Nancy en Meurthe et Moselle, l’aménagement d’antennes comme à Avranches dans la Manche, à Flers dans l’Orne, à Béziers dans l’Hérault ou encore la création d’une équipe mobile à Guéret dans la Creuse. Rappelons qu’à ce jour, la Fondation a subventionné 60 structures pour adolescents.

La vocation de la Fondation, c’est de venir en aide aux enfants et adolescents hospitalisés. Sa force, c’est de savoir s’adapter aux nouveaux besoins qu’engendre la société actuelle et à l’évolution du monde hospitalier. C’est pourquoi, fidèle à son rôle de facilitateur, elle poursuit son programme en matière d’humanisation de l’hôpital dans différents domaines comme le Répit et la Transition. En ce qui concerne le Répit, deux projets requièrent notre soutien, l’un à Lyon, l’autre à Marseille. Quant à la Transition, la date butoir de réception des dossiers de demandes de financement n’est pas encore atteinte, mais nous en avons d’ores et déjà reçu trois. Notre programme Transition a été lancé en 2015, et a connu dès la 1ère année, un grand succès puisque nous avons accompagné 9 projets pour un montant de 900 000 euros.

Si les tirelires devaient être rapportées au plus tard le 13 février, l’opération Pièces Jaunes se poursuit, néanmoins, toute l’année. En vous rendant sur le site www.piecesjaunes.fr et en consultant nos réseaux Facebook et Instagram, vous pourrez découvrir notre actualité et les différents moyens de nous aider à financer les nombreux projets dont vous venez d’avoir la primeur.

Vous pouvez dès à présent conserver vos petites pièces pour l’année prochaine.

On comptons sur vous !