Enfants

Mardi 10 Octobre 2017 à 10 heures, la Fondation organise la Table Ronde annuelle des Aidants. Cette année, la discussion portera sur le thème   » Patients et aidants: l’hôpital aux petits soins ».

Selon l’INSEE, en France, un aidant sur trois meurt avant son proche aidé de 60 ans et plus. Ils sont plus de 8 millions en France à accompagner un proche malade ou en situation de handicap. Parents, conjoints, ou amis, ces aidants assurent le suivi médical de leur proche, prenant soin de lui et de son environnement. La place du domicile dans les soins devenant croissante, ces aidants sont de plus en plus sollicités. Pleinement dévoués, présents au quotidien, jour et nuits, les aidants finissent par s’épuiser.

En écho à la Journée Nationale des Aidants et afin de prendre la mesure de ces problématiques, cette matinale de réflexion réunira Evelyne Menaud, chargée des affaires culturelles et des projets transversaux des Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val-de-Seine, AP-HP,  Dr Olivier de Ladoucette, psychiatre et gérontologue à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, AP-HP, et Thomas Liétin, coordonateur infirmier au Centre Hospitalier Le Cateau-Cambrésis.

Ces  trois professionnels en contact quotidien avec les patients âgés évoqueront les aspects essentiels de la prise en charge des aidants mais aussi les solutions concrètes permettant de leur venir en aide.

Si vous souhaitez vous inscrire, merci de nous contacter à l’adresse: matinales@fondationhopitaux.fr

Lieu : Hôtel Scipion, 13 rue Scipion 75005 Paris

>> Le dégoût de l’école : actualités sur les phobies scolaires et leur prise en charge

 

La prochaine Matinale de la Fondation aura lieu jeudi 7 septembre à 9h30 à la Maison de Solenn (97, boulevard de Port Royal 75014 Paris).

Le Professeur Marie-Rose Moro, Psychiatre d’enfants et d’adolescents, psychanalyste, docteur en médecine et en sciences humaines, animera cette première Matinale de la rentrée, sur le thème « le dégoût de l’école : actualités sur les phobies scolaires et leur prise en charges ».

La phobie scolaire est un mal-être avéré et persistant, qui peut conduire des élèves de tous profils à ne plus vouloir aller à l’école. Précocité, peur de l’éloignement des parents, forte pression de la part de la famille ou des enseignants, les raisons pouvant expliquer une phobie scolaire sont nombreuses. Particulièrement médiatisé le harcèlement scolaire peut constituer l’une des causes à l’origine de cette phobie. Des railleries quotidiennes à un véritable acharnement psychologique, le harcèlement scolaire amplifié sur les réseaux sociaux a conduit, ces dernières années plusieurs adolescents à se suicider.

1 à 5 % des élèves souffrent de phobie scolaire*

Afin d’agir contre la souffrance adolescente, la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France finance chaque année, grâce à la collecte des Pièces Jaunes, des Maisons des Adolescents. La Maison de Solenn, structure pilote née en 2004, propose une approche globale et pluridisciplinaire de l’adolescent, ce qui permet sa prise en charge. Marie Rose Moro, psychiatre et psychanalyste à la Maison de Solenn, nous expliquera en quoi la phobie scolaire constitue aujourd’hui une problématique majeure à laquelle les Maisons des Adolescents tentent de répondre.

« Accueillir les adolescents et leurs familles, évaluer leurs besoins, leur proposer des soins psychiques et somatiques dans notre service ou les orienter, utiliser toutes les manières de s’exprimer et de créer, travailler de manière pluridisciplinaire, faire de l’enseignement et de la recherche dans le champ de l’adolescence et de ses souffrances, telles sont les missions de notre maison des adolescents, la Maison de Solenn ».  Marie Rose Moro

Si vous souhaitez assister à cette Matinale, merci de bien vouloir confirmer votre présence à l’adresse suivante Matinales@fondationhopitaux.fr avant le 6 septembre 2017.

⇒ Pr. Marie Rose Moro : Psychiatre d’enfants et d’adolescents, psychanalyste, docteur en médecine et en sciences humaines

Marie Rose Moro occupe la fonction de chef de service de la Maison des adolescents de Cochin, Maison de Solenn (AP-HP) à Paris. Egalement professeur, elle dirige des équipes de recherches en sciences humaines, en psychologie et psychopathologie dans plusieurs universités à Paris et en province. De formation philosophique, elle est aussi écrivaine et a signé plusieurs ouvrages sur les enfants et adolescents.

*Source : Nicole Catheline, Souffrance à l’école les repérer, les soulager les prévenir, Paris, Albin Michel, 2 016

Le 7 juillet dernier a eu lieu la pose de la première pierre de la Maison des Parents du CHR d’Orléans,  les travaux débuteront dans la foulée. La future Maison des Parents, située sur le site du Centre Hospitalier régional, permettra aux familles d’être hébergées pour rester au chevet de leur enfant malade. Financé à hauteur de 320 000 euros par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France via l’opération Pièces Jaunes, ce lieu de vie va faciliter le rapprochement des familles.

Recréer un univers chaleureux et réconfortant à l’hôpital
En 2016, le Centre Hospitalier régional d’Orléans sollicite la Fondation car il souhaite construire une Maison des Parents afin que les jeunes patients ne rompent pas le lien avec leurs proches. Une première subvention de 200 000 euros est alors accordée. Grâce à la générosité du grand public lors de la dernière collecte des Pièces Jaunes, la Fondation a pu compléter son financement en versant, en 2017, une contribution complémentaire de 120 000 euros. La Maison des Parents d’Orléans, composée de 12 chambres sur 650 m2, ouvrira au printemps 2018. Le rendez-vous est pris.

Cette pose a été suivie d’une visite des services de médecine et chirurgie pédiatriques pour lesquels la Fondation a également financé du mobilier.

Merci à tous nos donateurs de changer le quotidien des plus fragiles à l’hôpital.

Le Centre Hospitalier Alpes-Isère de Saint-Egrève (38) accueille des enfants de 7 à 15 ans, souffrant de troubles psychiatriques et de la personnalité, au sein de l’unité « GRAFFITI ».

L’organisation du travail de l’équipe soignante pluridisciplinaire (personnel médical, paramédical et d’éducateurs), repose sur l’intégration sociale et scolaire au quotidien, à travers un accueil en établissement classique. Elle intervient tant sur les lieux de soin qu’à l’école, en partenariat avec toutes les institutions que fréquentent ces enfants.

La structure était implantée dans la banlieue de Grenoble, et beaucoup d’entre eux vivent en milieu urbain sans jamais bénéficier de la proximité de la montagne. L’objectif est donc, qu’au-delà des rencontres humaines, ces jeunes puissent découvrir des lieux jusqu’alors méconnus et s’adonner à de nouvelles activités.

En janvier 2013, les équipes sont séduites par le soutien de la Fondation aux opérations « Cap au Vert » qui consistent à faire participer des enfants hospitalisés à des séjours sportifs de l’UCPA. Toute une réflexion se met alors en place avec les parents, pour élaborer un projet pour l’été : un stage d’une semaine « Escalade et multisports » pour des enfants jusqu’à 10 ans à Pralognan la Vanoise.

Ces jeunes, inclus dans un groupe de 12, sont chaleureusement accueillis et participent à des activités adaptées à leur tranche d’âge et à leurs possibilités. Ce projet s’inscrit dans la continuité de ce qui leur est proposé tout au long de l’année : la rencontre avec d’autres enfants, la découverte de situations qui les poussent à faire appel à leurs capacités pour grandir en s’appuyant sur leur potentiel propre, sur les adultes accompagnateurs et sur leurs camarades.

Cette initiative a enchanté les parents car elle constitue un grand pas vers l’autonomie ; quant aux bénéfices thérapeutiques, ils sont indéniables.

C’est pourquoi, un nouveau projet est construit en 2015, toujours cofinancé par les Pièces Jaunes : un séjour dans la vallée des légendes, à Lascelles dans le Cantal. Sur le thème des Indiens, les enfants s’adonnent avec bonheur à des activités comme le poney, le kayak, le tir à l’arc et partagent la vie de groupe parmi 20 autres enfants. Une nouvelle expérience réussie qui, comme la précédente, a permis aux participants de continuer à écrire l’histoire de leur parcours de soins et de vie dans des conditions optimales.

Les séjours « hors les murs de l’hôpital » figurent chaque année parmi les nombreuses demandes des établissements hospitaliers qui parviennent à la Fondation comme en témoigne le bilan des projets soutenus en 2017 qui figure ci-dessous.

Bilan des Projets Pièces Jaunes 2017

Notre campagne de collecte de fonds va permettre de financer, cette année, 212 projets : maison des parents, structure pour adolescents, organisation de séjours… pour un montant global de 2 584 156 euros.

Pour plus de détails, consultez la rubrique « Projets subventionnés »

Grâce à vos dons, la Fondation oeuvre pour améliorer le quotidien des enfants et des adolescents hospitalisés.

Faire un don maintenant sur notre formulaire de don en ligne sécurisé.

Depuis de nombreuses années, la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française participe, en tant que partenaire, à l’opération Pièces Jaunes. Les boulangers placent des tirelires dans leur magasin et se mobilisent au niveau local lors des manifestations organisées par la Fondation.

En 2017, le groupement professionnel des boulangers a de nouveau répondu présent lors des déplacements dans les établissements hospitaliers à Paris et en région (Le Kremlin-Bicêtre, Tours, Nantes, Nice…).

Des jeunes apprentis aux retraités, ils ne ménagent pas leurs efforts pour apporter du bonheur aux enfants et ados hospitalisés. Ils proposent des dégustations de pains spéciaux, réalisent des galettes géantes, offrent des produits de leur fabrication aux enfants malades, à leur famille et au personnel soignant.

La mobilisation 2017 s’est clôturée lors de la Fête du Pain au mois de mai dernier sur le parvis de Notre-Dame à Paris. 1 200 m2 de chapiteau, 6 fournils reconstitués, 8 fours, une centaine de boulangers et pas moins de 3 000 baguettes de tradition française fabriquées par jour ! Ce rendez-vous est également l’occasion de tout savoir sur la fabrication du pain, des pâtisseries et autres produits sucrés grâce à nos amis les boulangers-pâtissiers qui ont le plaisir de nous faire découvrir leur métier.

Au cours de la semaine, une journée est consacrée à l’opération Pièces Jaunes avec la vente d’une spécialité à notre profit. Cette année, ce fût la Brioche Nanterre. 35 mètres de brioche confectionnés sur place et vendus au public par l’équipe de la Fondation et les boulangères. Un vrai succès, plus de 1 300 € collectés à cette occasion !!

La Confédération et l’opération Pièces Jaunes : une histoire de cœur qui perdure depuis 15 ans et qui fait la joie de tous !

La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et le Centre hospitalier de Dieppe : une très belle histoire autour de thèmes qui nous sont chers, la solidarité et la convivialité !

Depuis de nombreuses années en effet, l’opération Pièces Jaunes est totalement ancrée dans le paysage de la région dieppoise et la « Team Pièces Jaunes », menée notamment par Caroline et Géraldine, impulse une campagne à laquelle les habitants participent de plus en plus nombreux.

Notre Présidente, Bernadette Chirac et notre marraine, Mireille Darc, se souviennent encore avec émotion de l’accueil enthousiaste et chaleureux du personnel hospitalier, des Dieppois et de leur Maire, Monsieur Sébastien Jumel, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’EHPAD Château Michel.

Pièces Jaunes 2017 aura été un très bon cru ! Du 4 janvier au 11 février, chaque week-end, le personnel hospitalier s’est mobilisé autour de nombreuses manifestations, matchs de basket–ball, de football, de séances d’urban training…. Le golf de Dieppe a même organisé un tournoi… sous la neige !

Les ventes de gâteaux et de galettes des rois ont connu un vif succès et, tendance oblige, un « food truck » est même venu stationner devant l’hôpital, proposant des hamburgers « maison » qu’a eu l’occasion de déguster l’équipe de la Fondation, présente ce jour-là pour visiter le centre de pédopsychiatrie « Winicott » et découvrir l’un des derniers projets « Pièces Jaunes » : l’espace Snoezelen.

Les établissements scolaires de la région sont restés les acteurs privilégiés de ce bel élan de solidarité ; ils ont rempli activement les tirelires qui leur ont été distribuées et ont échangé avec des intervenants de l’hôpital sur les objectifs de Pièces Jaunes, dédramatisant ainsi les conditions d’hospitalisation des enfants.

Chaque année, un concours de dessins leur est proposé ; le thème retenu pour l’édition 2017 était  « dessine l’hôpital au temps des princesses et des chevaliers ». Plus de 350 « œuvres d’art », réalisées par des enfants de maternelle et de primaire, ont été exposées dans le hall de l’hôpital et, dans chaque classe, les lauréats ont été récompensés grâce au soutien de commerçants de la ville.

Durant la dernière semaine de la campagne, les classes participantes sont venues peser leurs pièces dans le service de Pédiatrie – Néonatalogie : 630 kilos ! Beau résultat pour ces jeunes philanthropes qui ont pu découvrir les projets précédemment réalisés en pédiatrie grâce aux pièces jaunes. Les questions fusaient : « et le projet de l’année dernière, il est mis en place ? » « L’année prochaine, on fait quoi ? ».  Ce sont eux les premiers comptables des réalisations de la Fondation !

L’évolution de la collecte et le déroulement des événements sont suivis sur les réseaux sociaux par plusieurs centaines d’abonnés.

Cette mobilisation a tenu en haleine tous les participants de la « Team Pièces Jaunes » jusqu’à la fin de la campagne 2017, le jour de la pesée de la collecte globale ! Il a fallu modifier les graduations du baromètre compteur pour afficher un chiffre qui paraissait inatteignable : plus d’une tonne !

Un grand merci à tous les participants ; rendez-vous en 2018 pour un nouveau défi !

La Fondation a subventionné 22 projets en pédiatrie pour un montant de 170 000 euros. A cette somme s’ajoutent 38 600 euros attribués sous forme de « Prix Pièces Jaunes » dont le Grand Prix Spécial des 25 ans en 2014.

Les enfants hospitalisés ont rarement l’occasion de sortir d’un univers médicalisé. C’est précisément pour leur permettre de vivre une aventure hors du commun que l’Hôpital Robert Debré (APHP), organise chaque année, un séjour sur la Côte Atlantique : il s’agit de la Régate des Oursons dont la marraine est Jacqueline Tabarly qui met à disposition le mythique voilier Pen Duick de son mari, Eric Tabarly.

Déplacer l’hôpital au bord de la mer, c’est le challenge que relève chaque mois de juin, l’équipe qui accompagne des enfants dont les pathologies nécessitent un traitement médical lourd. « Nous devons apporter une sécurité maximale », explique Annie Escot, cadre de santé, qui s’occupe du choix des enfants, du recrutement des accompagnateurs et de l’organisation du suivi des soins. « Un dossier médical complet est constitué pour chaque enfant, afin de permettre, si besoin, une intervention par un autre médecin ».

Les petits marins partent donc avec des spécialistes, un ORL pour les enfants trachéotomisés, un néphrologue pour ceux qui sont dialysés, un éducateur pour les jeunes en pédopsychiatrie, une pharmacienne, un kinésithérapeute, une diététicienne…. A ces professionnels de santé, s’ajoutent des administratifs, dont le directeur d’établissement, un cuisinier, un ouvrier du service technique pour qui la proximité avec le jeune patient est « une découverte et un enrichissement qui permettent de ne plus voir leur métier de la même manière » selon le docteur Edith Dupont.

Dès le mois de mars, une liste de 4 ou 5 enfants aptes à participer à cet événement est établie dans les différents services. Des contacts sont pris avec les parents et des réunions sont programmées avec les accompagnateurs afin que rien ne soit laissé au hasard : disponibilité, rigueur, autorité mais aussi souplesse, adaptabilité et capacité de délégation sont les qualités exigées chez les participants.

Montparnasse > Saint Pierre de Quiberon. Du 16 au 19 juin 2016,  la Régate des Oursons célébrait son 25^ème anniversaire. 50 enfants, 5 membres de l’association Robert Debré, une cinquantaine de personnes salariées de l’hôpital, autant de skippers et propriétaires de voiliers, 10 membres de l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques, une vedette de la gendarmerie maritime et une autre de la Société nationale de sauvetage en mer composaient  cette impressionnante « armada ». Au programme : découverte de la voile et du milieu marin, atelier de confection de nœuds et découverte des instruments de bord, familiarisation avec la terminologie de la navigation mais aussi dîners au restaurant, pique-nique, Karaoké et… la boom du samedi soir !

Ce séjour est pour certains enfants un premier départ hors du cadre familial et donc une première expérience collective. Il appartient aux accompagnateurs de leur inculquer le respect de soi, de l’autre, du lieu et du matériel que l’on partage. Le tutoiement, l’absence de blouses blanches, les séances de kiné face à la mer, tout concourt à changer le rapport des enfants avec l’hôpital. Un lien fort les unit dorénavant aux adultes avec qui ils partagent cette aventure et les rapprochent de leurs camarades.

« Une petite fille m’a écrit que la Régate avait changé sa vie et avait déclenché en elle l’envie de vivre » ou encore « un enfant m’a demandé s’il pourrait revenir l’année dernière » se souvient Annie Escot. Rien mieux que ces mots d’enfants illustre les bienfaits de cette formidable aventure !

L’Association Robert Debré ne pourrait organiser la Régate des Oursons sans le concours de nombreux partenaires, dont la Fondation, qui depuis 1996 a participé à hauteur de 276 371 €.

Depuis 1989, la Fondation a financé 149 projets « Séjour à la mer » dans toute la France pour près de 1,6 million d’euros.