l’Espace Plein Ciel : une bulle d’évasion au coeur de l’hôpital
Depuis 1992, au sein de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP, un lieu de distraction est ouvert l’après-midi et en soirée pour les jeunes patients hospitalisés, de 9 à 20 ans. Il s’appelle l’espace Plein Ciel, financé en partie par les Pièces Jaunes. C’est ici que Charlotte, 18 ans, atteinte de la maladie de Crohn, une maladie inflammatoire chronique du système digestif, aime passer du temps loin des soins et des rendez-vous médicaux.
Un véritable lieu d’évasion
Ici, les jeunes ne parlent pas de leur maladie, mais de leurs centres d’intérêt. Charlotte explique : « Nous ne sommes plus des malades mais des enfants et des adolescents qui font des activités ». Tout est fait pour divertir les enfants et les adolescents.
Aussi, l’espace Plein Ciel regorge de possibilités comme jouer au ping-pong, au billard, à des jeux de société. Charlotte excelle au piano. Ainsi les enfants hospitalisés ont l’impression d’assister à un concert pendant qu’elle joue dans la salle de musique. Une cuisine permet de découvrir de nouvelles saveurs et de s’entraîner à manier les ustensiles pour le plus grand plaisir des gourmands.
Marine et Sophie, les deux éducatrices qui animent cet espace de jeu et de liberté, ont à coeur de faire le maximum pour amuser les jeunes patients. Leur objectif : qu’ils s’évadent et oublient leur maladie… l’espace de quelques heures.
⇒ Subvention accordée par la Fondation : 124 706 €
Pièces Jaunes 2020 a lieu du 8 janvier au 15 février. Pour faire un don, plusieurs solutions :
Disneyland Paris soutient depuis de nombreuses années l’opération Pièces Jaunes. Parmi les différents événements organisés au cours de l’année, Disneyland Paris a proposé une chasse aux Trésors intitulée Spot The Elfe.
L’objectif de cette chasse aux Trésors, trouver les ingrédients et réaliser la potion de noël du Père Noël… pour mener à bien ces missions, les enfants étaient aidés par des influencers (l’Atelier de Roxane, le Vrai Ninou, Safir-Jaune, Gwendal, Raja et Fah del) mais aussi par l’actrice Camille Lou.
Les missions à réaliser
– Se faire maquiller dans les couleurs de son équipe
– Voir le spectacle l’Etincelante Valse de l’hiver
– Décorer un flocon de neige
– Trouver la caverne du dragon et demander un objet au cast member de Noël – Faire un selfie avec Mickey et avec une princesse.
– Trouver le cast member du labyrinthe et demander l’objet de Noël
– Décorer un gâteau de Noel
Après les missions, la surprise…
Chaque équipe a réalisé sa mission avec succès! La journée s’est terminée avec un goûter et une rencontre du Père Noël. Une très belle surprise pour les enfants!
Un grand merci à toute l’équipe de Disneyland Paris et aux DisneyVoluntears qui ont animé cette chasse aux trésors pour le plus grand plaisir des enfants.
« La lutte contre l’âgisme nécessitera de construire et d’inscrire dans la pensée de toutes les générations une nouvelle compréhension du vieillissement. » Cette recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé rejoint les valeurs défendues par la Fondation à travers l’opération +de Vie.
C’est dans cet esprit que l’EHPAD départemental du Creusot a sollicité l’aide de la Fondation pour aménager une crèche intergénérationnelle.
Appelée « P’tit Epad », pour « établissement pour adorables diablotins », elle peut accueillir jusqu’à 30 enfants de 10 semaines à 6 ans. Chaque semaine, au cours d’un atelier, résidents et enfants se racontent des histoires, cuisinent et chantent ensemble.
Ce projet n’aurait jamais vu le jour sans votre générosité. Grâce à vous, ce vivre ensemble réduit tous les stéréotypes liés à l’âgisme, les personnes âgées étant souvent exclues socialement.
Le “Villâge des Aubépins” à Maromme (76) est un EHPAD ouvert sur la cité, un lieu de citoyenneté. Il accueille 80 résidents âgés, en moyenne, de 87 ans qui vivent au cœur de la ville.
Des liens entre générations
Marie-Pascale Mongaux-Masse, la dynamique directrice de l’établissement, préfère que l’on parle de résidence. Le bâtiment est lumineux, agréable et ouvert sur la cité. Il intègre les 80 résidents, les familles et favorise les liens entre générations. La directrice explique : « Cette conception du “vivre ensemble” est née du constat suivant : la personne âgée est souvent laissée de côté. Notre objectif est de la garder au centreville. Quand elle ne peut plus se rendre en ville, c’est la ville qui vient à elle ! Cela a été possible grâce à la Fondation. » C’est grâce à vous que les personnes âgées côtoient le reste de la population de Maromme.
Chaque résident habite une chambre qu’il peut personnaliser avec une adresse, un numéro et une boîte aux lettres individuelle. Lulu réside au 121 rue
des Amours, Josette au 215 rue des Promeneurs. Les plus autonomes possèdent même la clé de chez eux. Marie-Pascale Mongaux- Masse insiste : « Les mots ont beaucoup d’importance. Nous ne parlons pas de chambre, mais de logement. Quand les résidents intègrent le Villâge des Aubépins, ils emménagent. »
Un plan d’humanisation
Tout a commencé en 2015. La résidence a profité d’une mise en conformité de ses locaux pour lancer un plan d’humanisation. Forte d’un stage au Québec, Marie-Pascale MongauxMasse a importé les bonnes idées vues au Canada : « Nous avons pensé des commerces pour tous. Pourquoi faudrait-il qu’il existe des magasins réservés aux aînés? Ou encore, pourquoi leur réserver des plages horaires ? Ce sont des citoyens à part entière. Ils ont le droit de fréquenter les mêmes commerces que les habitants de Maromme, à n’importe quelle heure. Le vivre ensemble, c’est également se croiser en faisant ses achats. »
75 % de la fréquentation des boutiques de la galerie repose sur des personnes extérieures à la résidence et 25% sur des résidents. La directrice ajoute : « Cela permet de côtoyer des personnes âgées sans les considérer comme des épouvantails. Il y en a qui sont en fauteuil roulant, d’autres portent une bouteille d’oxygène… »
Circuler, se rencontrer et partager
À quoi ressemblerait une place de village sans une brasserie ? Comptoir en zinc, tables nappées, service à l’assiette et parquet au sol font de Chez Maman une brasserie traditionnelle, un lieu idéal pour partager des moments en famille.
Tenu par une couturière de métier, De Fil en Aiguille est un atelier de couture qui propose de réaliser retouches et menus travaux dont les vêtements ont besoin : ourlets, doublages, réparations, couture… La boutique est particulièrement prisée des résidentes qui retrouvent certains gestes qu’elles avaient l’habitude de réaliser.
Chez BL & Zen, un salon d’esthétique, résidentes et clientes de la ville peuvent profiter d’une parenthèse de bien-être. Enfin, parce que la coquetterie n’a pas d’âge, un salon de coiffure, L’Hair du Temps, reçoit tous ceux qui ont besoin d’une coupe ou de prendre soin de leurs cheveux.
⇒En totalité, 15 projets ont été financés à Maromme, pour un montant total de 273000€.
Cela n’aurait pas été possible sans le soutien financier de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et ses donateurs. Des créations d’envergure comme celle du “Villâge” ne peuvent voir le jour qu’avec les aides de la Fondation.
Pour maintenir le lien familial, les chambres d’hôtes permettent de se retrouver
Afin d’ouvrir davantage l’EHPAD sur la ville et de proposer aux familles des patients une solution d’hébergement, la Fondation a également soutenu la création d’une chambre d’hôtes.
Décorée avec goût, équipée d’une salle de bain et d’une kitchenette, la chambre offre tout le confort nécessaire. « Quand je viens rendre visite à mon père, j’ai la chance de pouvoir résider dans la chambre d’hôtes de l’EHPAD. Je n’habite pas à Maromme et cette possibilité me permet de rester plus longtemps avec lui. Ainsi de profiter de sa présence, de passer d’agréables soirées et de longues matinées en sa compagnie. », témoignage Éliane, fille d’un résident.
Si vous souhaitez nous aider à améliorer les conditions de vie de nos aînés à l’hôpital : faites un don. Merci !
Aujourd’hui, en France, les personnes âgées de plus de 75 ans sont environ 10 millions. En 2030, elles seront 12 millions et plus de 16 millions en 2060 (source Insee).
Même si la médecine permet de vivre plus longtemps et en meilleure santé, le nombre de personnes âgées dépendantes est en constante augmentation. Néanmoins, les structures ne sont pas toujours adaptées pour les accueillir.
Grâce au soutien du public, la Fondation peut faire évoluer cette situation à l‘hôpital et en EHPAD, apporter plus de confort et de mieux-être aux personnes âgées hospitalisées.
231 projets financés par la Fondation
Ainsi, la Fondation, à travers ses actions, contribue à faire de l’hôpital un lieu de vie, intergénérationnel, où l’accueil et le divertissement tiennent une place plus importante.
Depuis 1997, 231 projets intergénérationnels financés par la Fondation, grâce à une subvention de 1 747 492 euros.
Comment faire un don ?
Si vous souhaitez nous soutenir pour améliorer le quotidien des personnes âgées hospitalisées, faites un don. Merci !
❶ Par chèque à l’ordre de Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, 13 rue Scipion 75005 Paris
Composé de 16 lecteurs âgés de 8 à 14 ans, passionnés de lecture, les jurés ont découvert les ouvrages cet l’été pour délibérer à la rentrée. Cette année, le Grand Prix était présidé par Anne Goscinny.
Installation d’une médiathèque
A cette occasion, la Walt Disney Company a remis un chèque de 10 000 € à la Fondation pour financer une nouvelle médiathèque Disney dans un établissement hospitalier.
En 2020, l’hôpital de jour de Chevilly-Larue (94) va bénéficier d’une médiathèque Disney pour des enfants atteints de troubles du spectre autistique. La subvention accordée est de 10 000 euros.
En 2019, c’est à la Fondation Poidatz que la médiathèque Disney a été installée et inaugurée en juillet 2019.
Découvrez les photos de la dernière ludothèque Disney inaugurée cet été à la Fondation Poidatz.
N’oubliez pas de nous suivre sur nos différents réseaux sociaux afin de ne rien manquer de nos actualités ?
Agrémenté de quelques sièges, de poufs mais aussi d’un bac de sable avec des jeux pour petits, ce jardin thérapeutique accueille les patients du service de pédopsychiatrie, âgés de 3 mois à 18 ans.
Ce lieu apaisant a pour vocation d’aider les jeunes patients grâce à une nouvelle activité.
Ce lieu s’inscrit dans la dimension du « prendre soin » en complément du traitement de la pathologie de l’enfant. Il aide face aux troubles de l’humeur ou du comportement alimentaire, il est une ouverture sur l’extérieur et permet enfin à l’enfant d’améliorer son estime de soi en pratiquant une activité structurée comme le jardinage.
Pour les enfants souffrant de troubles du neurodéveloppement ou des apprentissages, il devrait être « une aide à se repérer dans le temps » grâce au rythme des saisons.
Enfin, les enfants hospitalisés en urgence psychiatrique bénéficieront dans ce jardin d’un « espace de respiration » pour atténuer leur sensation d’enfermement. Ce lieu pourra aussi représenter un espace de médiation pour les rencontres parents/enfants difficiles.
La réalisation de ce jardin thérapeutique à l’HFME de Bron a coûté : 90 000 €.
La Fondation a subventionné ce projet à hauteur de : 25 000 €
Si vous souhaitez nous aider à financer davantage de projets d’autres jardins thérapeutiques, faites un don.
6,6 millions d’euros ont été consacrés à notre mission sociale répartis ainsi :
3,3 M. d’€ consacrés aux projets pédiatriques, à des structures pour adolescents et des programmes pour jeunes adultes à l’hôpital
3 M. d’€ ont financé des programmes pour personnes âgées hospitalisées
1,4 M. d’€ ont été prélevés sur les fonds dédiés de la Fondation pour financer ses activités
Merci !
Au delà de ces chiffres, vous offrez beaucoup de réconfort aux enfants, aux adolescents et aux personnes âgées lors de leur hospitalisation.
Nous tenons à vous en remercier très chaleureusement et vous dire combien nous sommes fiers et heureux de tout ce que nous construisons ensemble. Continuons à améliorer l’hôpital de demain.
Cette Fondation accueille des enfants, des adolescents et des adultes présentant une déficience motrice, temporaire ou définitive, avec ou sans troubles associés.
L’inauguration d’un projet partagé
Lieu de vie culturel et éducatif, la ludothèque a été pensée en collaboration avec le Centre de Rééducation Fonctionnelle et les enfants.
A l’effigie de « Vaiana », la grande fresque qui la décore porte les valeurs d’aventure, de courage et de dépassement de soi.
Cet espace permet ainsi aux enfants de s’évader et d’oublier pour un temps l’hôpital.
Une après-midi festive pour les enfants
L’inauguration a très vite laissé place aux festivités :
des ateliers ludiques animés par les Disney Voluntears
un concert de la chanteuse Cerise Calixte
Depuis 2012 :
7 subventions ont été accordées par Disney et la Fondation
en faveur des hôpitaux pour enfants
pour un montant total de 70 000 €
Ils témoignent
Michel Watier, Directeur Général de la Fondation Ellen Poidatz
« L’accès à la culture et à l’éducation est une valeur de la Fondation depuis sa création. Grâce au soutien de partenaires tel que The Walt Disney Company, nous pouvons proposer des infrastructures adaptés au handicap des enfants. Je remercie Disney France pour ce don qui permet d’inaugurer un nouvel espace culturel et convivial au CRF Ellen Poidatz. »
« Créer des moments qui comptent, en apportant des solutions concrètes pour les enfants hospitalisés est un axe fort de notre engagement solidaire. Le financement et l’installation d’espaces culturels est une action utile qui met nos personnages au service des enfants. Cela contribue également à leur donner le plaisir de lire, de développer leur imagination. »
Danuta Pieter, Déléguée Générale de la Fondation Hôpitaux de Paris–Hôpitaux de France
« Ces espaces de vie et de culture sont une vraie parenthèse dans le parcours de soin d’un enfant. Nous sommes attachés à améliorer les conditions d’accueil des enfants hospitalisés pour faire de l’hôpital, un lieu de soins et un lieu de vie. »