Fondation|Publié le 25/09/2020

Soutenir les hôpitaux en première ligne dans la lutte contre l’épidémie

Au mois de mars dernier, le secteur hospitalier s’est retrouvé confronté à une catastrophe sanitaire d’une ampleur encore jamais vue. L’arrivée brutale de centaines, puis de milliers de patients atteints par le Covid19 a obligé les structures hospitalières à une réorganisation dans l’urgence.

 

Soutenir les hôpitaux
Soutenir les hôpitaux

Afflux de patients

En effet, le nombre de personnes hospitalisées au titre du Covid19 est passé de 3 000 à 32 000 patients de mars à avril, tandis que le nombre de personnes en réanimation est passé de 771 à plus de 7 000 trois semaines plus tard.

C’est au prix d’une mobilisation exceptionnelle des personnels soignants et des administratifs, que la continuité de la prise en charge a pu être maintenue malgré l’afflux des malades.

Par ailleurs, les capacités de réanimation des hôpitaux ont dû été doublées dans des délais très courts, passant de 5 000 lits avant la crise à plus de 10 000 à la fin du mois de mars.

Création du Fonds d’aide d’Urgence Covid19

C’est dans ce contexte que se sont inscrits la création du Fonds d’Aide d’Urgence Covid19 de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France et son action de terrain tout au long de la période d’état d’urgence sanitaire.

La Fondation a décidé de débloquer un soutien financier d’un peu plus de 10 millions d’euros afin de permettre aux hôpitaux les plus touchés d’étendre leur capacité d’accueil et de s’adapter à la prise en charge de l’afflux de malades.

Dans un premier temps, les 57 hôpitaux les plus en difficultés, identifiés en lien avec la Fédération Hospitalière de France, ont reçu une dotation forfaitaire de 100 000 €, 200 000 € ou 300 000 € attribuée selon deux critères : (1) localisation de l’établissement dans une zone tendue de l’épidémie ; (2) densité du bassin de population desservie.

Les dotations accordées par la Fondation ont permis de parer aux dépenses les plus urgentes en termes de matériel médical et paramédical. C’est notamment le cas de l’achat de matériel de protection, afin d’assurer la sécurité des soignants contre le coronavirus (masques, lunettes de protection, charlottes, surblouses, sur-chaussures, gants… ).

Egalement, l’achat de matériel nécessaire à la réaffectation d’autres espaces à a constitué une part importante de l’utilisation des fonds : respirateurs, débitmètres, oxymètres, pompes à nutrition, pompes de perfusion, tensiomètres, automates de tests PCR, thermomètres sans contact, mais aussi des chariots d’isolement ou des lits et fauteuils médicalisés.

Enfin, le renfort en personnel a constitué un poste de dépense essentiel à la continuité des soins pendant la phase aiguë de la crise.